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Abus sexuels sur mineurs : ce que dit le fameux rapport de l’ONU
Publié le vendredi 8 mai 2015  |  Africahotnews
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© Autre presse par DR
Abus sexuels sur mineurs : ce que dit le fameux rapport de l’ONU
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Intitulé "Sexual Abuses on children by international armed forces" (ou en français "Abus sexuel sur les enfants commis par des forces armées internationales, ndlr)", le rapport sur l’affaire d’abus sexuels sur mineurs commis par des soldats en Centrafrique porte bel et bien sur toutes ses six pages un grand encart "Confidential". Néanmoins, certains détails qui y sont mentionnés sont très parlants.

Ils sont six (06) enfants à se confier aux enquêteurs de l’ONU ; quatre (04) disent avoir été victimes et les deux (02) autres disent avoir été témoins de ces abus. Lesquels abus n’ont pas été commis une seule fois, mais répétés sur toute la période de décembre 2013 et mai 2014. Et il s’est agi, la plupart des temps, des enfants garçons qui ont été forcés à faire la fellation à des militaires moyennant soit des rations de nourritures ou soit de l’argent.

Certains témoignages vont jusqu’à donner des signes particuliers sur les présumés agresseurs. Ainsi, une des victimes présumées décrit ainsi l’exact emplacement du tatouage d’un militaire français. Une autre parle d’un soldat avec un gros grain de beauté à côté de l’œil gauche. Lesquels détails ont permis aux enquêteurs de récolter des noms, des surnoms, ainsi que des compétences des accusés.

Selon un des garçons âgé de neuf ans, un soldat français lui aurait montré une vidéo pornographique sur son téléphone ; vidéo dans laquelle il se passait des actes de fellation. Après quoi, le soldat lui aurait demandé de lui faire la même chose en échange de rations de nourriture. Tenaillé par la faim, l’enfant dit s'être exécuté.
Si certaines fois, les abus sont commis entre un militaire et un enfant, d’autres fois, ils ont lieu en présence d’autres soldats, comme le souligne ce témoignage remontant à mars 2014.

"L'un des soldats était petit, l'autre était maigre et fumait beaucoup. Nous leur avons dit que nous avions faim. L'homme le plus petit nous a dit de sucer son bangala (pénis, ndlr) d'abord. J'étais effrayé, mais j'ai accepté. Il a sorti son sexe de son pantalon juste en face de ma bouche. Après ça, il nous a donné trois rations et de l'argent", raconte une victime.

Rappelons que c’est une affaire qui met en cause quatorze (14) militaires français ainsi que cinq (05) soldats de la force africaine MISCA. A l'heure actuelle, trois (03) militaires auraient été identifiés par la justice française.
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