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Presidentielle de: le risque d’avoir une magistrature sans eclat est reel. Cela n’inquiete soit peu l’elite intellectuelle
Publié le vendredi 8 mai 2015  |  Centrafrique Libre
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En effet, cette élection sera très alambiquée à une peur nutritive de ne pas connaître des candidats acquis à notre cause. Nombreux sont les candidats télécommandés et les candidats indépendants ne présentant aucun projet ficelé. Ils sont sans courant de pensée idéologique pour en faire une école. Si on n’a pas peur des mots, on pourra dire sans crainte qu’ils sont des candidats dangereux pour notre pays. Ils ne constituent pas un groupe de projet de société.

Le groupe constitue un stock d’informations et possède un potentiel imaginatif et associatif très important pour un projet. Être en groupe est une situation excellente de la vie sociale en général. Le groupe est la situation créative privilégiée. Or ils sont dépourvus de cette énergie créatrice que constitue un groupe de projet et pas moins un groupe de projet de société d’un pays en faillite comme la RCA.

On ne peut pas porter un projet de société en étant indépendant ou téléguidé ; il s’agit de mettre en place une équipe de projet qui réfléchie à la résolution d’un problème social donné. Le choix des membres est d’autant plus important que leur formation d’origine et leur expérience. L’équipe doit regarder le problème à résoudre au fond des yeux,

Collecter toute l’information sur lui, en avoir bien isolé les contraintes et les variables, en avoir fait l’inventaire le plus exhaustif possible et ça on ne peut pas le faire seul ni l’improviser, il faut l’avoir appris. Et le rôle pédagogique du candidat dans la collecte et la reformulation des idées pertinentes et puis la rédaction du cahier des charges est déterminant.

Porter la RCA aujourd’hui est une grosse charge qu’on ne peut plus laisser à des candidats « fumeux » qui pensent avoir rempli des fonctions administratives ou politiques par le passé où ils ont cruellement échoué, veulent récidiver. Il faut des hommes de défi et professionnellement exercés. Notre pays regorge aujourd’hui de compétences capables de produire des idées, d’en effectuer le croisement, et de porter des jugements de valeur.

Le parti-projet USD-COMODES a mis en place une équipe de 100 personnes pluridisciplinaires et ceci sur place à Bangui qui travaillent sereinement le programme de gouvernement, le GRAM : gouvernance, reforme, austérité et moralisation de l’Etat. Très bientôt, il présentera son candidat.

De la conception à la réalisation effective sur le terrain, un projet consomme beaucoup d’énergie et sans aucun groupe qui la crée et la renouvelle, le projet meurt. D’ailleurs, ces candidats fuligineux ne sont pas porteurs de projet de société éclatant pour notre pays. Ils ne représentent pas les intérêts de notre peuple, ce peuple meurtri dans sa pauvreté.

En effet, le risque d’avoir une magistrature sans éclat après ces élections est réel alors que personne n’aura toléré qu’on présente après ces élections un gouvernement de narco-affairistes. Quiconque sait qu’il est désespéramment impossible de donner des responsabilités à des personnes qui ne sont pas raisonnablement déterminés et aptes d’en assurer les charges.

Les gouvernements par le passé ont fait triste figure de personnes intellectuellement incapables d’entreprendre et ils ont tous échoué. Ils n’ont fait que dilapider les ressources de l’État et compromettre définitivement son développement et l’avenir de son peuple jusqu’à ce « jour nuit » de 24 mars 13.

Nous n’avions rien contre ces candidats mais le ridicule à ce niveau est parfait. Des hommes, après avoir s’être déclarés candidat aux élections, se livrent à des œuvres sociale ou distribuent de l’argent. On dira ceci « je te donne à manger, tu me votes ». Ils nous donnent du tournis quand on sait qu’ils sont télécommandés de l’extérieur et tout l’argent qu’ils font usage ne leur appartienne pas, ils sont des missionnaires. Il faut éviter leur jeu, leur manipulation.

Leur campagne hautement financière cache leur obscurantisme. Il y a des doutes bien sûrs, sur leur capacité, leur intégrité et leur volonté à créer une autre existence. Une chose est vraie c’est que ces « papillons bleus » si ainsi pour les appeler, la plupart d’entre eux ont déjà échoué dans les gestions passées. Le moment viendra, ils seront interpellés à justifier leur gestion couronnée de vols et de détournements de deniers publiques.

Ces candidats « fumeux » sont plus préoccupés par la recherche du soutien des grandes puissances que le soutien du peuple centrafricain lui même votant. Parce qu’ils savent qu’ils n’ont rien à lui proposer mais ils ont tout à proposer à ces puissances.

Nous vivons dans un monde sans frontière. Notre monde est rempli de pauvres, ni l’Europe, ni l’Amérique et ni les autres pays n’en sont échappés. Ils viendront toujours chez nous chercher des ressources à leur croissance, des ressources qu’ils souhaitent une dévalorisation sous prétexte qu’elles n’appartiennent à personne, c’est un don de la nature pour l’humanité toute entière.

Cette pensée est entrain de faire son chemin de réflexion pour les années à venir. Et à en croire certains analystes, le développement est en train de revenir à l’Afrique et la RCA n’y échappera pas.

Tous les candidats à cette élection diront « je ferais ceci », le dire est gratuit mais le faire est payant et c’est à ce prix que la qualité de manager fera la différence. C’est-à-dire sa capacité à dépasser l’horizon du court terme.

Nous voulons un vrai débat de société de fond auquel nous croyons. Le forum de Bangui est une face de l’iceberg mais d’ores et déjà nous disons il est hors de question que ce forum soit une occasion de blanchissement de l’impunité. La barbarie et la sauvagerie animale contre des personnes innocentes ne peuvent rester impunies.

Notre peuple veut une justice équitable qui soutienne un pardon collectif prononcé par la Cour suprême de l’Etat comme une décision impersonnelle, valant loi et qui s’impose à tous. Un consensus mou sera considéré comme un blanchissement.

Est ce que les centrafricains sont-ils prêts pour élire à la tête de l’Etat un candidat fumeux quand on sait que pour sortir de cette crise il faut avoir un gouvernement solide, exercé et acquis à la cause.

De tels candidats, grâce à l’argent, s’ils venaient à gagner les élections ils vont produire un gouvernement pauvre et affligé dans un défaut psychologique de l’incapacité composé de gens n’ayant aucune histoire en commun, des gens rembourrés qui vont encore commettre des torts de gestion à notre pays.

La campagne n’a pas démarré qu’ils ont déjà commencé à grand coup d’argent et des promesses mais comme le dirait un dicton « pierre qui roule n’amasse pas mousse ».

Cette élection, quand bien même qu’elle sera une fabrique, l’erreur fatale à ne pas commettre, ne pas rater d’élire un manager organisateur à la tête de l’État.
Nous répétons, il faut élire un manager organisateur à la tête de l’État.

Robert ENZA, Entrepreneur politique.
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