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Centrafrique: plusieurs partis politiques réclament la démission de Samba-Panza
Publié le dimanche 10 mai 2015  |  Centrafrique Libre
Catherine
© Autre presse par DR
Catherine Samba Panza incite les délégués au Forum de Bangui à des réponses réalistes à la crise centrafricaine
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DECLARATION DE LA COORDINATION DES PARTIS POLITIQUES POUR LE FORUM DE BANGUI

Le samedi 02 mai 2015,22 partis sur les 68 légalement reconnus se sont réunis dans le but d’examiner les questions fondamentales auxquelles les centrafricains invités au Forum de Bangui doivent répondre, afin de jeter les bases saines d’une ère nouvelle. Parmi ces questions, nous avons retenu celle de la perspective d’un nouveau report des élections.

En effet, la transition prendra fin le 17 Aout 2015. Or, selon toute vraisemblance, les élections sensées sanctionner la fin de la transition ne pourront être organisées à bonne date.

L’une des tâches essentielles assignées au gouvernement de transition, à côté de celle du retour de la quiétude et de la cohésion sociale, était justement l’organisation d’élections libres, transparentes, crédibles et démocratiques.

Des élections susceptibles de mettre sur pied des institutions légitimes capables de travailler à la reconstruction du pays et à la réconciliation entre tous les centrafricains, quelle que soient leur religion et leur origine ethnique.

Lorsque Mme Samba-Panza a été choisie par le Conseil National de Transition, elle a suscité beaucoup d’espoir. Elle succédait à un régime incompétent, sanguinaire, ayant causé beaucoup d’assassinats.

Soutenue par la communauté internationale représentée à Bangui qui n’avait pas hésité à menacer les conseillers nationaux, c’est à dire le corps électoral, de couper les vivres à la RCA si dame Samba Panza n’était pas choisie, le peuple se mit à espérer.

Hélas, l’espoir fut de très courte durée. Auréolée d’un prestige injustifié et inespéré, fêtée par la terre entière comme l’espoir de tout un peuple, elle finit par se croire dépositaire de la légitimité populaire.

Elle mettrait en place un gouvernement de technocrates pour changer le pays. Le peuple finit par se rendre compte que tout cela n’était que la poudre aux yeux. La préoccupation essentielle apparut au grand jour: placer des parents et amis, qu’ils soient retraités ou pas, aux postes les plus juteux, s’enrichir le plus rapidement possible, de manière éhontée, alors qu’on nous assurait que la gouvernance Samba Panza allait être un modèle.

Un exemple parlant, ce fut le Don Angolais ou elle finit par avouer.

Aujourd’hui, les centrafricains sont face à leur destin. Les partis politiques, majoritairement, ont décidé souverainement, de prendre leurs responsabilités. Pour justifier leur mise à l’écart, on les a désignés à la vindicte populaire comme responsables de tous les maux de la République.

Certes, les partis politiques nesont pas exempts de reproches. Ils ont géré le pays et ont parfois été manipulés. Il y en a encore aujourd’hui, véritables rapaces à l’affut des coups bas.

Mais l’écrasante majorité des partis a décidé de prendre ses responsabilités. Les partis politiques constatent que depuis le choix de Mme Samba Panza comme chef de l’État de transition,c’est la société civile qui dirige la RCA

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette représentante de la sociéte civile a failli à sa mission, lamentablement d’ailleurs, battant tous les records d’enrichissement, alors que les centrafricains meurent de faim sur les sites de déplacés et que nos enfants sont abusés sexuellement, dans l’indifference totale de son gouvernement.Se considérant désormais comme l’élue de Dieu, elle brille par l’arrogance et le clanisme.

Alors qu’elle était censée choisir un premier ministre de consensus suite à la signature des Accords de Brazzaville, elle prit ses protecteurs de cours et préfera choisir son beau frère, accessoirement Conseiller Spécial.

Faut il rappeler ici que le président Kolingba, alors en quête de consensus, face aux contestations, avait choisi le général Maléndoma, puis Enock Derant Lakouè, opposants à son régime, comme premier ministres, pour rééquilibrer les institutions.

Le président Patassé fit de même avec Ngoupandé, Bozizé de même avec Tiangaye. Résultat le pays n’a jamais été aussi divisé.

Face à cet echec cuisant, ces scandales à répétition, et cette volonté de s’éterniser au pouvoir les partis politiques:

-Constatant que les élections ne seront pas organisées dans les delais,

-Constatant la gestion mafieuse, clanique et familiale du pouvoir

-Constatant l’absence de consensus dans les prises de décision, alors que la Charte de transition consacre ce principe de gestion consensuelle.

Nous, partis politiques:

-Exigeons purement et simplement la démission de Cathérine Samba-panza

-Demandons à toutes les forces vives de la nation, réunies dans les differentes entités de la république, de se réunir pour choisir très rapidement une forme de gouvernance inclusive pouvant nous permettre d’aller séreinement aux élections.

-Mettons en garde les habituels maitres- chanteurs quant aux pressions, en affirmant qu’en cas de besoin, le peuple exercera son droit constitutionnellement reconnu, celui de faire grêve et de manifester.

En définitive, personne ne saurait connaitre notre pays mieux que nous-mêmes. ce peuple avili, manipulé par certains pour s’entretuer doit désormais prendre ses responsabilités.

Que Dieu bénisse la Centrafrique

Le Coordonnateur des PPFB

Joseh Bendounga
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