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De l’auto-trahison de la politicaillerie Centrafricaine a une probable transmission contre nature du pouvoir
Publié le samedi 16 mai 2015  |  Les Plumes de RCA
Karim
© LNC par DR
Karim Meckassoua
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Aussi surprenant que cela n’en a l’air, la crue politique a atteint son pic en Centrafrique Et si l’on n’y prend pas garde, le peuple risquerait ces temps-ci de faire entendre sa colère comme une rivière en pleine agitation. Voyez-vous, peu de temps après la clôture des travaux du forum, la parole politique se lâche en tourbillon, en rafales au point d’engendrer une auto-flagellation au sein de la classe politique centrafricaine et des petits meurtres entre amis en vue d’une probable transmission du pouvoir à Bangui. L’on est tenté de savoir ce qui se passe réellement au sein de la classe politique centrafricaine. Serions-nous entrain de manquer un feuilleton de la télé-réalité que la politicaillerie centrafricaine nous présente depuis des décennies? Qu’est-ce qui explique cette auto-trahison ? Entre nous ! Le pouvoir de Bangui est-il habilité à transmettre le pouvoir à un leader de son choix comme certains hommes politiques le laisse entendre actuellement?

Auto-trahison au sein de la classe politique centrafricaine

C’est un secret de polichinelle. Les politiques de tout bord, qui se haïssent en public, sont alliés dans l’ombre et logent à la même enseigne. Sauf qu’au fil de la guerre qui a ravagé le pays tout entier, l’on constate que la Centrafrique est désormais truffée des machins à couiner qui n’hésitent pas à sacrifier les intérêts du peuple sur l’autel des aspirations personnelles. Plus ces politiques se bouffent réciproquement le nez, plus le danger du politiquement incorrect croit, et c’est le peuple qui paie les frais.
A vrai dire, cette auto-trahison ressemble au scénario d’un film de la mafia sicilienne. Pour maîtriser les contours des faits factuels, nous vous invitons à suivre notre regard. Peu de temps avant la tenue du forum de Bangui, des roublards politiques tels des blattes à la recherche des rebuts et des rognures avaient pris attache avec Karim Meckassoua depuis l’hexagone. Selon les informations qui nous sont parvenues, ces hommes politiques véreux auraient décidé de soutenir une éventuelle candidature de sieur Meckassoua pendant les prochaines élections présidentielles. En contrepartie de leur soutien, ils voudraient occuper des postes de responsabilités si jamais leur poulain accède à la magistrature suprême. Cette entente fit alors date ce jour-ci. Vous aurez probablement les détails de cet accord téléphonique et l’identité de ces vieux briscards au moment opportun. Dans la foulée, ces mêmes vendeurs d’illusion se rabattent vers Dame Cathy pour lui vendre un tissu de mensonge sur Meckassoua. On raconte qu’un de ces « politichiens », qui ventile souvent les secrets d’état lorsqu’il est autour d’un verre de bière, aurait appelé la présidente depuis la France pour lui faire un compte rendu détaillé sur Meckassoua. La présidente lui envoya très rapidement une importante somme d’argent et le somma de descendre dans les heures qui suivent à Bangui pour le recoupement de son information. C’est ainsi que ce leader édenté qui broie constamment du noir est rentré dans les bonnes grâces de la présidente et parvint à concocter le plan du prolongement de la transition avec les stratèges du palais. Comment cela s’était-il passé ? Vous vous souviendrez que Monsieur Bendounga présidait au forum, la plate forme des partis politiques. Finalement, cette plate-forme n’était qu’un enfumage des stratèges du palais de Samba Panza. Bon nombre des leaders comme Bendounga et consorts ont été floués dans cette histoire par leurs paires. D’ailleurs les vrais instigateurs de la plate-forme ont refusé d’intégrer le bureau exécutif de peur que l’on ne découvre leur supercherie. Lorsque Bendounga et bien d’autres leaders politiques avaient découvert les vérités cachées, ils avaient plutôt préféré claquer la porte du forum que de s’offrir en spectacle. On connait la suite de l’épisode…Dame Cathy obtint le prolongement de la transition. En revanche, les machins à couiner attendent avec impatience d’occuper des postes juteux. Quant à Meckassoua, il continuera de subir les assauts multiformes du pouvoir de Bangui. Que pouvait-il espérer de plus surtout lorsque l’on sait qu’il était déjà dans leur ligne de mire depuis longtemps ?

Organisation de la transmission du pouvoir de Bangui

D’après la cavalcade des informations qui défenestrent les bâtiments du Palais de Samba Panza, le pouvoir de Bangui s’apprêterait à transmettre le pouvoir au candidat du MLPC. On parle de plusieurs échanges fructueux entre la présidente et le patron du MLPC. Des fines bouches proches du système racontent qu’il y’aurait eu un accord muet entre les deux personnalités. Ces mêmes bouches bruissent que le MLPC s’est engagé selon cet accord à soutenir la transition jusqu’à son terme. En retour, le parti attend un soutien indéfectible et inéluctable des autorités de Bangui pour l’accession au pouvoir de leur candidat. D’ores et déjà, plusieurs candidats au fauteuil présidentiel dénoncent la complicité qui existe entre le pouvoir de Bangui et le leader du MLPC. Un front des leaders soucieux des attentes du peuple est entrain de se mettre progressivement en place. Si le pouvoir de Bangui nivelle le terrain au candidat du MLPC comme certains hommes politiques le prétendent, cela va sans dire que les larves du volcan centrafricain ne cesseront jamais de couler.

La Centrafrique a t-elle réellement une classe politique raisonnable ? Jusqu’à quand cette classe politique cessera t-elle d’hypothéquer l’avenir du peuple centrafricain? Si nous sommes convaincus que la Centrafrique de l’immobilisme peut s’effacer au profil de celle du développement durable, alors nous devrions toiletter notre classe politique en plus des mots contre les maux.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
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