Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Au moins 16 morts dans des affrontements entre groupes armés en Centrafrique (gendarmerie locale)
Publié le jeudi 2 octobre 2014  |  AFP
Comment




Au moins 16 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans des affrontements entre groupes armés qui ont éclaté à Bambari (centre-est) où l'ex-rébellion centrafricaine Séléka a installé son état-major en juin, a-t-on appris jeudi auprès de la gendarmerie locale.

Selon la source, "de violents affrontements ont éclaté mercredi et se poursuivaient jeudi à Bambari entre des hommes armés se réclamant des anti-balaka (miliciens majoritairement chrétiens, ndlr) et des Peuls et musulmans armés".

"Le bilan provisoire est de 16 morts et plusieurs blessés. Il pourrait bien s'alourdir compte tenu de la violence des affrontements", a-t-elle ajouté.

"Les forces internationales, Sangaris et Minusca (forces françaises et onusiennes, ndlr), ainsi que les éléments des forces de défense nationales, gendarmerie et police, s'activent à ramener le calme dans la cité. De nombreux habitants ont encore fui pour se réfugier à l'église catholique, attendant de voir si la situation va redevenir normale", a ajouté la source.

Bambari, où s'est installé l'état-major de l'ex-coalition Séléka, a été en juin et juillet le théâtre de violents affrontements qui ont fait plus de 100 morts et au moins 200 blessés, pour la plupart des civils, ainsi que plusieurs dizaines de milliers de déplacés.

Ces affrontements ont opposé les anti-balaka aux hommes de la Séléka et à des civils musulmans armés, puis plusieurs factions de l'ancienne rébellion entre elles.

Des violences similaires ont éclaté fin août à Ngakobo, à une trentaine de kilomètres de Bambari, faisant 11 morts lors d'une attaque d'un campement de Peuls armés par des anti-balaka. Et un adjoint au maire de Ngakobo a été froidement abattu la semaine dernière par des hommes armés circulant en moto. L'état-major de la Séléka a démenti toute implication dans cet assassinat.
Commentaires


Comment