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Centrafrique: les soldats français ont tué "cinq à sept" hommes armés dans le centre (état-major)
Publié le jeudi 2 octobre 2014  |  AFP
L’armée
© Autre presse par DR
L’armée française
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Les soldats français en Centrafrique ont tué mercredi "cinq à sept" individus armés, lors de violents accrochages dans la ville de Bambari (centre), a indiqué jeudi à Paris l'état-major des armées.

Un groupe armé, probablement musulman, a ouvert le feu mercredi en début d'après-midi sur la Minusca, la force de l'ONU en Centrafrique, et les soldats français de l'opération Sangaris, a précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major.

Les assaillants ont notamment tiré au lance-roquettes RPG7, a-t-il précisé. "Nous avons riposté, nous pensons que nous avons tué cinq à sept individus en face de nous", a indiqué le porte-parole.

En se repliant, les groupes armés ont ensuite pillé des sites de plusieurs ONG, dont la Croix-Rouge. Selon l'état-major, la situation était calme jeudi matin à Bambari.

Dans cette région du centre-est du pays, la situation reste instable en raison de fortes tensions au sein de l'ex-Séléka (l'ancienne rébellion musulmane) "entre une branche qui se radicalise de plus en plus et un autre qui est plutôt dans une logique d'ouverture à un dialogue de sortie de crise", a précisé le colonel Jaron.

A Bangui, la gendarmerie centrafricaine a fait pour sa part état de la poursuite de violents affrontements jeudi à Bambari, "entre des hommes armés se réclamant des anti-balaka (miliciens majoritairement chrétiens) et des Peuls et musulmans armés".

La crise en cours en Centrafrique est née du renversement en mars 2013 du régime de François Bozizé par la rébellion Séléka - à dominante musulmane dans un pays très majoritairement chrétien. S'en est suivi un cycle infernal de représailles et de contre-représailles entre combattants Séléka et miliciens anti-balaka.
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