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Le parti, USD-COMODES: la transition a bascule dans une méthode stalinienne, elle n’est pas soucieuse de l’état de droit
Publié le mardi 26 mai 2015  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Mme Catherine Samba-Panza
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Nous avions pensé et cru à une transition qui dessinerait une nouvelle configuration politique qui préparait à la nouvelle configuration de l’État centrafricain, malheureusement, ces derniers temps, la transition est passée à des méthodes STALINIENNES. L’aéroport Bangui M’poko est devenu le lieu de la traque. La transition a réussi à installer une secte Sambapanzalâtre qui a toutes les caractéristiques et une approche néo-stalinienne. On jurerait que ça leur est venu de manière spontanée, non c’est l’envie abusive du pouvoir. Cette secte s’agrandit tous les jours par voie de cocuage et de corruption.

La transition est devenue un parti majoritaire avec un guide derrière qui on s’aligne systématiquement. Par exemple le Forum n’a pas fait parler qui le veut. Le forum a été sérieusement miné pour obtenir des conclusions voulues. C’est le travail de la secte sambapanzalâtre. Et ça, l’argent a été la cheville ouvrière.

Enfin, la Transition n’est pas soucieuse de l’état de droit. Elle doit appliquer elle même le droit, et sa conduite par rapport à la règle de droit se devrait d’être irréprochable mais hélas !

Pendant le forum, le chef de gouvernement a remonté les bretelles à des ministres pour avoir empoché l’argent de l’organisation du forum, que sont-ils devenus ?

Ils sont toujours à leur poste, de toute façon, on est là pour s’enrichir. Ces ministres identifiés dont les noms circulent déjà publiquement doivent reverser au trésor public l’argent qu’ils ont indûment empoché. Si l’honnêteté ne vient pas du gouvernement, pensez vous qu’elle viendra de qui pour restaurer la confiance.

La transition depuis son installation, cultive des mœurs bien étranges qui sont contraires aux règles élémentaires de bonne conduite d’un État. A chaque fois, que la transition parle d’elle, elle parle d’argent. La réussite de la transition à bien des considérations ne nous donne plus raison d’espérer. Elle joue au pourrissement, une tactique rôdée, qu’elle maîtrise.

Avec la prolongation de la transition, on voit bien leur certitude de durer encore quelque temps au pouvoir. Il faut que la question soit soumise à l’opinion publique. Les populations doivent participer aux décisions qui concernent leur vie. La transition de vraie, elle finit le 17Août 15. Sa prolongation doit requérir au moins l’opinion des populations. Même des moutons, on les laisserait bêler un peu.

Chercher l’adhésion de la population, vise à instaurer avant tout la communication politique mais aussi à renouveler la confiance qui doit exister entre l’État et la population s’il y en a une.

Si la transition ne veut pas chercher ni la moindre adhésion ni la moindre participation des populations, c’est qu’elle est incapable de gouverner, et comme dirait Roger Rossi : je vous prie de déguerpir pauvre candide.

Robert ENZA, Entrepreneur politique.
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