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Centrafrique : Catherine Samba-Panza, le Nkunrunziza de la sous région
Publié le mercredi 27 mai 2015  |  Centrafrique Libre
Conférence
© AFP par EMMANUEL DUNAND
Conférence de presse de la présidente par intérim Catherine Samba-Panza à l`occasion de la conférence des bailleurs de fonds de la Centrafrique à Bruxelles
Mardi 26 mai 2015. Bruxelles
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La réputation de l’Afrique d’être le continent où le pouvoir se sent mieux s’il est confisqué et occupé indéfiniment par un dirigeant tel le cas de Blaise Kampaoré, Robert Mugabe etc. En Libye, le guide Kadhaffi n’a eu pour récompense après tant d’années (40 environs) passé majestueusement au pouvoir muselant presse et contrepouvoir, que le châtiment « exemplaire » et « salutaire » de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Les exemples en la matière sont légion. Seulement, ils ne se ressemblent toujours pas.

En Centrafrique, pays de forte convoitise du pouvoir, tant par la classe politique, qui, légitimement doit le conquérir mais par de nombreux Centrafricains sans projet de vie que nous appelons caciques de tel parti politique ou de tel autre, une autre mise en scène se présente à l’horizon. Catherine Samba-Panza est devenue depuis un certain temps le bouclier de tous les hommes politiques sans ambitions réalistes et sans projet de vie soutenable. Ils ont demandé son départ du pouvoir et s’opposent à une troisième transition qui, en réalité n’en est pas une. Contrairement au Burundi où le président a plus peur de perdre le pouvoir que le conserver, Catherine Samba-Panza est accédée et dirige la RCA non au nom d’un quelconque accord d’Arusha qui instituera l’alternance entre les deux principales ethnies de la RCA. Vous (y compris les groupes armés et les politiques), l’avez élue pour diriger la transition et par ricochet organiser les élections censées mettre terme au pouvoir transitionnel et doter la RCA des dirigeants légitimes et légaux. Vous avez prévu à travers votre Charte Constitutionnelle la prolongation de la transition selon l’avis du médiateur international dans la crise centrafricaine. Vous avez encore prévu dans votre même loi fondamentale de la transition précisément dans les Dispositions Transitoires, une autre issue dépendant de la conférence des chefs d’État de la CEEAC. On n’en est pas encore arrivé à la troisième hypothèse.

Vous êtes-vous demandé un seul instant de quelle manière aviez-vous contribué à la bonne marche de cette transition? Si un jour ce ne sont pas vos « cousquettes » à n’en point finir qui remplissent l’espace vital centrafricain, c’est peut être les bandes de la séléka et leur horde qui s’opposent soit à l’installation des autorités politiques à Bria, Kaga-Bandoro et autres. Vous n’avez jamais accepté de conjuguer sinon de ramper dans le sens des engagements pris, on ne s’est pas si c’est sous la force de l’argent des argentiers conciliateurs des centrafricains. Soit on signe soit on ne signe pas.

S’il y a une révolution aujourd’hui à faire, c’est celle du peuple centrafricain, peuple sur lequel vous vous êtes confortablement et illégitimement assis, alliant mensonges et hallucinations. Le non au troisième mandat sera prononcé à l’égard de vous les fauteurs de troubles. Vous avez passés déjà deux mandants comme Nkunrunziza : un premier à Brazzaville en juillet 2014, un deuxième à Bangui dans le cadre du forum de Bangui; et c’est le dernier.

Mister
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