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Centrafrique : bicéphalisme à la tête du CNOSCA
Publié le mercredi 27 mai 2015  |  Centrafrique Libre
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Le combat au niveau du Comité National Olympique Centrafricain (CNOSCA) est loin de finir. Depuis le samedi dernier, cette institution s’est dotée de deux bureaux. Chacun développe des stratégies pour « s’acheter » la légitimité. Le CIO aura certainement son mot à dire dans cette bataille fratricide qui risque de durer.Incroyable mais vrai, deux bureaux pour le CNOSCA. Le premier est dirigé par Giles Gilbert Grezenguet, l’ancien secrétaire général. Le second est piloté par Yvon Kamach. Tous deux opérateurs économiques en République Centrafricaine.

Le bureau Kamach a été « élu », le samedi à l’hôtel Ledger avec la bénédiction du président sortant Jacob Gbéti qui s’est fait honorer par le poste du président d’honneur.

C’est au même moment que le bureau de Grezenguet se faisait aussi « élire » au complexe sportif de Bangui sous le contrôle du président du comité d’organisation des élections du CNOSCA, le général Gaston Gombor.

Ayant géré les élections du samedi 16 mai, Gaston Gambor s’est fait relever de la présidence du comité dans la foulée par le président sortant Jacob Gbéti qui a mis en place un nouvel organe géré, en réalité, par lui-même dans l’ombre.

Ces situations ont crée le bicéphalisme à la tête du CNOSCA. Chacun des deux bureaux tente de se faire passer comme légitime au détriment de l’autre.

Le camp Grezenguet affirme avoir la légitimité parce que l’essentiel des présidents et secrétaire généraux des fédérations avaient pris part à l’Assemblée Générale qui a abouti à son élection. Ce camp évoque aussi la présence du représentant du ministère de la jeunesse et des sports à son Assemblée Générale au Stade.

De l’autre coté, on compte sur la bénédiction du président sortant qui, selon un des membres du bureau Kamach est la seule personnalité censée partager les parties en cas de litige. Ce camp affirme aussi avoir le soutien de la majorité des fédérations. En réalité, les arguments de l’un ou l’autre camp, ne sont que des séries de cafouillages.

Ce qui gène dans cet épisode, c’est que ce soit le camp Grezenguet ou Kamach, l’impression qui se dégage est que, tous ont évité la confrontation. C’est ainsi que deux Assemblées Générales ont été organisées en deux endroits différents.

Lors de la première Assemblée Générale, les deux parties étaient obligées de se soumettre aux exigences de la contradiction comme le dictent les principes démocratiques les plus usuels au monde. C’est de cela qu’était caché la pertinence de l’Assemblée Générale du 16 mai 2015. C’est aussi ce qui a manqué le 23 mai 2015 lors des scénarii que les deux camps ont offerts au public centrafricain.

A dire vrai, il n’est pas possible à l’heure actuelle d’affirmer que le CNOSCA s’est doté d’un nouveau bureau. Ce bicéphalisme n’est ni encourageant ni défendable.

Le Comité International Olympique doit nécessairement frapper du point sur la table pour mettre un terme à ce désordre organisé qui, en réalité, n’est fondé que sur des questions d’intérêts.
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