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Centrafrique: deux personnes tuées dans le quartier musulman de Bangui
Publié le vendredi 29 mai 2015  |  Corbeau News
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© Reuters par Siegfried Modola
Des hommes transportent le cercueil de l`une des victimes des violences au PK5, un quartier musulman de Bangui
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Un musulman a été abattu par des hommes armés et une jeune fille tuée en représailles jeudi dans le quartier commerçant du KM5 à Bangui, peuplé en majorité de musulmans, a-t-on appris auprès de la police.

Selon cette source, "un commerçant musulman a été froidement abattu dans la nuit de mercredi à jeudi à quelques centaines de mètres du marché par des individus non identifiés mais avec lesquels il avait rendez-vous".

"A l’annonce de la mort du commerçant, de jeunes musulmans armés ont en représailles tué par balle une jeune fille et incendié un véhicule de la police, entrainant une vive tension dans le secteur", a indiqué la même source.

"Quelques coups de feu ont été entendus nuitamment et jeudi matin au KM5. La plupart des boutiques, échoppes, quincailleries et autres sont restés fermées. Le grand marché était quasiment désert jeudi", a conclu cette source.

Plus grand marché de Bangui, où s’approvisionnent chrétiens et musulmans, le KM5, appelé aussi PK5, a été durant des mois le théâtre de violences exercées par les miliciens anti-balaka contre les civils musulmans en représailles aux actes des éléments de l’ex-coalition Séléka à dominante musulmane.

Des milliers de musulmans de la capitale s’y sont retranchés depuis le début de la crise centrafricaine fin 2012. Des commerçants se sont récemment plaints d’être victimes de racket de la part d’anciens rebelles Séléka qui protégeaient auparavant le quartier contre les attaques des anti-balaka.

Ces incidents surviennent alors que des signes de normalisation étaient perceptibles dans le quartier: retour progressif des musulmans qui avaient choisi de s’exiler dans les pays voisins, reprise de l’activité commerciale, desserte du secteur par les taxis et taxis motos, réouverture du commissariat de police.

Les forces onusienne de la Minusca et française de Sangaris y patrouillent encore régulièrement.


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