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La Minusca condamne l’enlèvement de civils par le FDPC
Publié le vendredi 3 octobre 2014  |  journalducameroun.com
Abdoulaye
© Autre presse par DR
Abdoulaye Miskine, chef rebelle centrafricain combattants du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC)
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La Mission de l’ONU en RCA demande la libération «immédiate et sans condition des otages». Le FDPC a récemment effectué des rapts en Centrafrique et au Cameroun.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) a condamné jeudi, 02 octobre, l’enlèvement de civils par le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC). La Minusca, que commande le général camerounais Martin Tumenta Chomu sur le volet militaire, fait notamment allusion à une série d’enlèvements effectués par le groupe rebelle créé par Abdoulaye Miskine depuis le 14 septembre 2014.Le FDPC, dont le chef serait aux arrêts à Yaoundé depuis un an, est indexé dans deux enlèvements survenus dans ce pays en crise au village de Zokombo, à 135 km de Bouar, commune située à l’extrême ouest de la Centrafrique.

«le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, le général Babacar Gaye, en appelle, à la suite de la Commission de suivi de l’Accord de Cessation des Hostilités en République Centrafricaine, à la libération immédiate et sans condition de ces otages», peut-on lire dans un communiqué de presse publié hier pour donner la position de la Minusca.


Le général Babacar Gaye rappelle en outre que le FDPC, «signataire de l’Accord de Cessation des hostilités en République Centrafricaine le 23 juillet 2014 à Brazzaville, se doit de respecter ses engagements et à cet égard d’instruire ses éléments de s’abstenir de tels actes contraires aux droits de l’homme et au droit international humanitaire.»

Le FDPC n’agit pas qu’en Centrafrique. Le groupe rebelle a mené un assaut dans la localité de Garoua-Boulaï à l’Est du Cameroun le 20 septembre 2014. Les assaillants ont enlevé huit Camerounais au cours de cette attaque, exigeant en retour la libération de leur chef dans un délai de trois jours. A ce jour, l’affaire n’a pas encore trouvé d’issue, les autorités camerounaises se refusant d’obtempérer à des demandes de «voyous».
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