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RCA: la communauté internationale suspend ces aident budgétaires. que nous réserve donc l’avenir
Publié le mardi 7 octobre 2014  |  Centrafrique Libre
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Impulsée à un moment par le régime défunt de François Bozizé dans le seul souci de lutter contre la fraude fiscale, la corruption, la bancarisation est loin de devenir une réalité pendant la transition de Catherine Samba Panza. Les partenaires traditionnels de la République centrafricaine sont mécontents contre cette mauvaise pratique qui revient au galop dans la gestion des fonds de l’Etat.

L’annonce a été faite hier, lorsqu’un partenaire au développement de la République Centrafricaine s’est insurgé sur la non traçabilité des recettes provenant de la régie financière , en particulier des douanes et des droits indirects. Selon lui [depuis que la présidente Catherine Samba Panza a été élue à la tête de l’État Centrafricain, son gouvernement n’a jamais ou une seule fois payé les salaires, pensions et bourses sauf le cas des Forces des Armées Centrafricaines [FACA].

Pour l’instant tous les indicateurs de la non traçabilité ou de la transparence dans la gestion de la chose publique sont au rouge. Pourtant, la communauté internationale a supplanté au gouvernement centrafricain dans le paiement de salaires aux fonctionnaires et agents de l’État, étudiants et retraités, dans l’optique de favoriser à ce gouvernement la relance de son économie à travers des recettes provenant de ses régies financières. Là ou le bas blesse on constate malheureusement que la bancarisation des recettes qui devrait permettre au gouvernement de transition de se préparer par conséquent, soit dans le but de s’affirmer dans un laps de temps à travers ses obligations régaliennes, a été supprimé, ce qui met en noir tous les efforts des bailleurs de la RCA.

Pis encore, la communauté internationale ne saurait apprécier la politique générale de Catherine Samba Panza qui est arrivée depuis le mois de janvier 2014 avec plus de 9 mois au pouvoir sans tacher à se mettre résolument dans cette optique. A l’heure où nous sommes sous presse, un mois de salaires est payé aux fonctionnaires et agents de l’État, La Communauté Internationale se prononce Cependant, la communauté internationale en général et les partenaires au développement en particulier annonce la suspension de leurs aides budgétaires à l’endroit du gouvernement centrafricain en ce qui concerne le paiement de salaires, bourses et pensions d’ici fin novembre.

Pour cela, il y a lieu de croire que la souffrance sociale revient au galop en Centrafrique. D’après des sources concordantes, le gouvernement Kamoun que la présidente de transition Centrafricaine, Mme Catherine Samba Panza, a unilatéralement désigné contrairement à ce que prévoit la règle de la transition, n’est pas en mesure de changer la politique de gestion transitoire car l’inefficacité prend le déçu. Face a cette annonce de suspension, il convient de souligner que le choix de Catherine Samba Panza sur son ancien conseiller politique spécial serait la cause de tous les maux que les centrafricains verront sur leurs trajectoires de la transition.

Pour l’observateur de la vie publique Centrafricaine, rien ne l’étonne car Catherine Samba Panza qui ne voulait pas écouter la classe politique [aurait voulu que la situation soit ainsi]. Chaque fois que la presse apporte sa modeste contribution à travers ses analyses, les gouvernants ne se fient de cela, mais lorsque la situation devient critique, c’est cette presse qui devient et joue le rôle du sapeur-pompier.

Une maladresse

Dans l’une de ses livraisons, le journal Les Dernières Nouvelles avait fait ses analyses qu’il ne sert à rien d’éjecter le premier ministre André Nzapayeke de son fauteuil de la primature. Aujourd’hui, la prise de position de Catherine Samba Panza qui disait dans son discours quelques heures avant le Décret portant nomination de monsieur Mahamat Kamoun à la primature [je ne cèderais a aucune pression extérieure. Pour l’instant, le glas de la vérité de a sonné…] Catherine samba Panza a intérêt à sauver la RCA et remettant en place le système de la bancarisation des recettes au niveau des douanes et droits indirects pour permettre une fluidité dans la gestion, c’est-à-dire ce que l’État reçoit et ce qu’il dépense.

Jésus Yves
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