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Le forum de Brazzaville peut se tenir, une chose est certaine il se poursuivra sur le sol centrafricain
Publié le lundi 21 juillet 2014  |  Centrafrique Libre
Robert
© Autre presse par DR
Robert ENZA, Entrepreneur leader politique
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Le forum de Brazzaville peut se tenir pour ceux qui se sont rendus et il se tiendra pour ceux qui sont restés sur le sol centrafricain.Il n’aura certainement pas vidé toutes les questions qui concernent le retour à la paix. Bien au contraire le forum de Brazzaville soulèvera d’autres problèmes. Qui vivra verra.



Une chose est claire, malgré la mise sous tutelle qui nous enlève toute dignité, toute considération, malgré que nous vivons grâce aux aides des autres, parce que nous sommes considérés des incapables, ce peuple centrafricain a lancé un message fort à l’endroit de la communauté internationale et à la CEEAC, que ce peuple veut se faire respecter et faire respecter sa souveraineté. S’ils veulent nous aider, ici même, ensemble on peut trouver la solution. Ceux qui se sont déplacés ne tiennent pas la question aux bouts des doigts. Ils n’ont pas une emprise. C’est complexe, raison pour laquelle, il faut rester sur place pour évoquer les points en faisant participer l’ensemble de la population. Même certains Séléka et Antibalaka en ont marre de cette vie. Beaucoup de vérités se seraient révélées et nous aideraient à nous libérer.

Si la question fondamentale de ce forum est le CESSEZ-LE-FEU, il faut se faire fort entendre auprès des tenants et les aboutissants de ce forum, que les Séléka et les Antibalaka sont disséminés en de petits groupes armés dans le pays où chaque groupe poursuit des objectifs qui lui sont propres, les grands chefs dont les noms retentissent, n’exercent leur pouvoir que sur un petit effectif qu’ils ne maîtrisent même pas. Il est désormais question d’intérêts pour tous ces éléments armés.

Si ceci est compris, un travail préalable de reconnaissance de terrain était indispensable afin de mieux comprendre comment fonctionnent ces éléments armés et qui dirige qui.

Par exemple, le groupe séléka de Birao ne gère pas ceux de Bambari, Bria, Dékoa, KagaBandoro. Le groupe antibalaka de Bangui ne gère pas ceux des provinces. La question à traiter est complexe et qu’il ne s’agit pas de le dire mais comment le faire appliquer.

Une chose est certaine, le forum de Brazzaville se poursuivra à Bangui pour incorporer tous les éléments qui pourront aider à la signature du cessez-le-feu, si d’ici là une autre question insolite liée à la refonte des Accords de Libreville, du gouvernement et le CNT ne vienne perturber la question du cessez-le-feu.

Entrepreneur leader politique

Robert ENZA
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