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Centrafrique : Bangui..Les populations des 8ème, 5ème et 3ème arrondissements réclament le désarmement
Publié le mardi 7 octobre 2014  |  LNC
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© Autre presse par DR
Les Forces armées centrafricaines (FACA)
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La recrudescence des cas de braquage à main armée dans la ville de Bangui, pousse certains habitants des 8ème, 5ème et 3ème arrondissements à réclamer du gouvernement le désarmement dans tous les quartiers.

Des habitants des quartiers de Combattant dans le 8ème, ceux du Yakité dans le 3ème et du quartier de Fondo dans le 5ème arrondissement ont exprimé le vœu que les forces procèdent au désarmement des détenteurs illégaux des armes. Certains réclament par la même occasion le réarmement des éléments des Forces armés centrafricaines (FACA).

Une autorité locale du 8ème arrondissement, qui a requis l’anonymat, a déploré la persistance de l’insécurité qui, selon lui, serait liée à cette situation. Pour cette autorité, la solution passe par le redéploiement des FACA car dans son secteur, dit-il, « les braquages à main armée sont fréquents. Les forces étrangères ne peuvent pas nous sécuriser jusqu’au niveau de nos parcelles, d’où la nécessité de réarmer les FACA».

Selon une habitante du même secteur, « les éléments de la Minusa n’interviennent pas la nuit dans les petites ruelles. Et c’est souvent dans ces endroits que les cas de braquage à main armée se produisent. Les habitants des coins reculés sont à la merci des voleurs et des brigands » Elle suggère un désarmement forcé, qui selon elle constitue « une solution pour réduire la recrudescence de braquages, au quartier de Combattant.

D’autres personnes interrogées dans le 3ème arrondissement, ont souhaité voir ce secteur désarmé « afin de mettre fin aux agressions que commettent les détenteurs illégaux d’armes. » Selon un habitant du quartier, « il est nécessaire que le gouvernement réagisse aussitôt que possible pour freiner ces actes. »

Un conducteur de taxi-moto, de son côté, a déploré les effets de l’insécurité sur sa capacité à transporter des passagers. « Un de nos collaborateurs a été tué par des présumés Anti-Balaka, le mercredi 1er octobre au quartier de Damala. Ce sont les conséquences de la libre circulation des personnes en arme », a-t-il dit.
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