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Condamnée à la fin certaine de son rêgne, la nervosite gagne csp
Publié le mercredi 8 octobre 2014  |  Centrafrique Libre
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© AFP par ISSOUF SANOGO
La présidente de transition, Cathérine Samba Panza de la Centrafrique
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Décidément la fin du règne de la présidente Cathérine Samba-Panza qui se profile tous les jours que Dieu fait, la rend de plus en plus nerveuse. Lâchée par la CEMAC, la CEEAC et la France et surtout rattrapée par l’affaire dite «du détournement du don angolais» depuis la publication de l’hebdomadaire Jeune Afrique, CSP est devenue colérique d’après des sources émanent de la présidence centrafricaine.

Son ancien mentor et pourvoyeur de fonds, le médiateur et président de la République du Congo vient d’expérimenter l’amère expérience.

Denis Sassou N’Guesso a envoyé un émissaire auprès de la présidente pour avoir une idée claire sur la gestion des fonds angolais et congolais , mais ce dernier a été congédié comme un vulgaire voyou.

Le mercredi dernier c’était son meilleur ennemi, le président du Conseil National de transition Alexandre Ferdinand N’Guéndet qui a été victime de l’attitude barbare et anti- républicain de la présidente. Sur ordre de CSP, l’électricité a été coupée dans le palais de l’assemblée nationale alors que AFN prononçait une allocution à l’occasion de l’ouverture de la deuxième session de son institution. L’exécutif reprochant au président du CNT sa demande de transparence sur le don angolais. Sur instruction du ministre de la communication, la radio centrafricaine a censuré la rediffusion de ce discours.

Selon nos informations CSP est derrière le refus du PM Mahamat Kamoun qui a trouvé une excuse pour échapper à son interpellation, le mercredi 8 octobre par le CNT sur le dossier angolais.

Si déjà la présidente ou le PM ne montrent pas l’exemple en respectant les institutions de la République, quel modèle laisseront-ils à tous les démunis qui ont pris les armes pour exister ?



Désignée pour redresser la RCA après de nombreuses années d’incivilité, d’insécurité de corruption, de gabegies, d’amateurisme, de l’irresponsabilité, de la prédation, de la traîtrise, Cathérine Samba-Panza, la première femme à devenir cheffe de l’Etat en RCA se révèle comme un prédatrice en puissance qui est venue chercher sa part du gâteau et enterrer les restes de l’Etat centrafricain.



« L’erreur est humaine, mais persévérer c’est diabolique », et avec Samba Panza c’est plutôt la persévérance dans la médiocrité qui prime. Le changement chez elle étant envoyé aux calendes grecques.

Nous sommes bien en Centrafrique, le pays de tous les paradoxes.
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