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Centrafrique: le pouvoir perturbé
Publié le mercredi 8 octobre 2014  |  Reuters
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© AFP par PACOME PABANDJI
La présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza reçoit le nouveau premier ministre Mahamat Kamoun
Lundi 11 aout 2014. Centrafrique
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Les miliciens chrétiens anti-balaka de République centrafricaine réclament la démission de la présidente Catherine Samba Panza et du premier ministre Mahamat Kamoun et ont demandé à leurs deux ministres de quitter le gouvernement.

"Face à la situation chaotique en République centrafricaine, (...) la coalition décide (...) de demander le départ de Catherine Samba Panza et de son Premier ministre", a déclaré hier soir Edouard-Patrice Ngaissona, qui dirige la coalition anti-balaka. Dans un communiqué, il reproche à la présidente par intérim de n'avoir pas libéré plusieurs membres de la milice chrétienne arrêtés à Bangui et d'avoir détourné, selon lui, de l'aide financière fournie par des pays voisins.

Il accuse aussi Catherine Samba Panza de vouloir faire revenir en Centrafrique les soldats tchadiens qui se sont retirés en avril dernier de la force de paix africaine après avoir été accusés de violer les droits de l'homme et de favoriser les miliciens musulmans de l'ex-Séléka.

Dans un autre communiqué publié également hier, les anti-balaka donnent 72 heures à leurs deux ministres pour démissionner du gouvernement, faute de quoi "ils seront considérés comme des ennemis du peuple et traités en conséquence".

Le porte-parole du gouvernement, Modibo Walidiou Bachir, dans une interview à la radio, a rejeté les accusations de corruption lancées par Edouard-Patrice Ngaissona. Des élections sont prévues en février prochain mais elles pourraient être repoussées en raison de la poursuite des violences.
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