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Le naufrage annoncé du Titanic de la « Sambapanzerie »
Publié le vendredi 12 juin 2015  |  Les Plumes de RCA
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© Autre presse par DR
Le naufrage annoncé du Titanic de la « Sambapanzerie »
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Tandis que la chorale de la Centrafrique toute entière chante à l’unisson les partitions de la reconstruction, du renouveau, de la bonne gouvernance, de l’impunité, de la justice sociale et de la réduction de la fracture sociale, le Titanic de la « Sambapanzerie » percute sans surprise l’iceberg de sa propre gestion hasardeuse. Même si le népotisme, le mépris, la haine, le détournement abusif des deniers publics, la promotion canapé, les rivalités les plus épatantes du bas de ceinture et les bassesses garnissent l’arrière-boutique de la « Sambapanzerie », il est cependant inconcevable que son fronton affiche constamment l’air mélancolique d’un cimetière politique encombré. Au fur et à mesure qu’on s’achemine vers les prochaines échéances électorales, les choses vont de mal en pis dans le Titanic de Samba Panza. Par petits morceaux, les clans se disputent les espaces politiques à telle enseigne que le présidente se voit confier le rôle de caissière dans son propre bateau. Malgré les scandales financiers et les crimes économiques qui s’enchaînent en cascade et en cavalcade dans le pays, Dame Cathy trouve un malin plaisir de traquer les fautifs au faciès. Encore faut-il que ces fameux fautifs ne soient pas seulement victime d’insinuations calomnieuses qui n’ont jamais connu l’ombre de la moindre démonstration concrète. Au delà de tout ce qui se passe sous le ciel assombri de la « Sambapanzerie », l’on doit se poser la question suivante : Où va réellement la transition de Samba Panza ? Plusieurs pistes méritent d’être explorées.

Le risque d’un accident cardio-vasculaire de la « Sambapanzerie »

Alors qu’on reproche à la présidente de ne pas avoir une vision réelle pour la transition, Mahamat Kamoun son premier ministre n’en a pas davantage. Les deux personnalités changent de priorité en fonction de l’appétence politique du moment et cela mécontente tous les acteurs tant nationaux qu’internationaux qui sont impliqués dans le processus de la transition. L’absence de cohérence et de lisibilité dans la gestion de la chose publique aurait permis aux ami(e)s d’enfance et aux copines des jours fériés muées en porteuses de sacs remplis d’argent de s’enrichir illicitement sur le dos des Centrafricains. Toutes ces personnalités, qui bénéficient du parapluie de la présidente, disposent en un temps record d’une surface financière considérable et un patrimoine immobilier insolent. Au lieu que la présidente s’attaque à ces conglomérats de voleurs, elle préfère le tricot patient de la mafia qui consiste à désigner les innocents à la place des coupables. A l’allure où le camp des mécontents de la « Sambapanzerie » ne désemplit pas, il risque d’y avoir une foire de déballage en ligne ces temps-ci. Puisqu’on parle des détournements d’argent par-ci et par-là …Alors la présidente ne peut-elle pas diligenter un audit financier conjoint de la Cour des comptes et d’un Cabinet d’expertise international sur tous les fonds alloués à la transition et les recettes de l’état depuis Janvier 2014? Craint-elle d’être impliquée dans de nombreuses malversations financières ? Que se cache t-il derrière le limogeage de Mme Montaigne ?
Mme Montaigne, victime d’une expiation collective ?

Quoique le pouvoir discrétionnaire de Dame Cathy soit relatif en de pareilles circonstances, vous conviendrez avec nous qu’elle peut nommer et démettre qui que ce soit à sa guise. C’est pourquoi nous évitons d’émettre des commentaires fantaisistes sur ses décrets de nominations ou de limogeages. En revanche, lorsque le motif de limogeage est lié aux détournements d’argent ou aux atteintes à la sûreté de l’état, il est par conséquent impérieux que nous y braquons le gril radioactif de la transparence médiatique. Le cas de Mme Montaigne est un exemple illustratif car son limogeage serait lié aux détournements de fonds alloués à la sous commission communication du forum de Samba Panza qu’elle présidait. La démarche de la présidente est-elle vraiment scientifique ? Pourquoi ne confie t-elle pas l’audit des fonds globaux de son forum à la Cour des comptes ?Nous n’avons nullement l’intention devenir des scribouillard-avocats de Mme Montaigne mais nous voudrions plutôt poser les vraies questions pour avoir les bonnes réponses: Quel est le budget global du forum ? Quel est le montant réel qui a été alloué au forum? Quelle somme d’argent chaque sous commission a t-elle déchargé pour le besoin de la cause? Où est le rapport financier global du Comité Technique ? Pourquoi ne pas publier le rapport financier et de façon détaillée de chaque sous commissions? Qu’on le veuille ou pas, la République doit être exemplaire et c’est pour cela que nous n’avons pas vocation ici à défendre les « ngou kassa » de Mme Montaigne. Mais de qui se moque t-on ? Nous nous refusons d’épiloguer sur les détournements des fonds du Conseil des ministres élargi de Samba Panza. Une chose est sûre, la Cour des Comptes doit se saisir de ce dossier épineux afin que la justice centrafricaine épingle les fautifs. Au demeurant, nous devrions respecter la présomption d’innocence de cette dame tant que les faits ne sont pas encore avérés. Espérant que celle-ci ne se donnerait pas à cœur joie pour braquer ses artilleries lourdes contre Bangui pour la simple raison qu’elle a été débarquée du Titanic. Quoi qu’il en soit, elle est aussi comptable de cette transition. Alors quelle est la vraie lecture de la situation actuelle ?

Les vrais calculs de Bangui

Le pouvoir de Bangui sait pertinemment qu’il a des cailloux énormes dans ses souliers. Il sait en outre qu’au lendemain du retour à l’ordre constitutionnel, plusieurs personnalités qui profitent actuellement du système y compris la présidente et ses proches, devront justifier l’insolence de leurs biens mobiliers et immobiliers tôt ou tard. Pour éviter les représailles judiciaires, les autorités de Bangui auraient pactisé avec un candidat très contesté qui lorgne depuis des décennies le fauteuil présidentiel. Sauf que la supercherie est déjà connue de tout le monde car à Bangui tout se sait.
En conclusion, lorsque les loups rentrent souvent dans la bergerie comme c’en est le cas avec l’avènement des selekas, cela réveille toujours l’idée d’appartenance à une nation. Allons-nous toujours attendre à ce que le loups nous assaillent pour prendre conscience des exigences du moment ?Rassurez-vous que nous combattrons toujours et encore ces maux qu’avec les mots.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
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