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Vive tension à Bangui, l’aéroport fermé
Publié le samedi 11 octobre 2014  |  AFP
Arrestation
© AFP par PACOME PABANDJI
Arrestation de deux voleurs par la police et la gendarmerie centrafricaine
Jeudi 2 octobre 2014. Bangui. Photo : les troupes de la gendarmerie
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La tension restait vive samedi matin à Bangui où l’aéroport était fermé, alors que des tirs d’armes lourdes et légères ont été entendus dans les quartiers nord jusqu’à tard dans la nuit et que la ville était toujours paralysée par une grève des taxis.

Le bilan des affrontements de la nuit n’était pas encore connu. Les violences qui ont agité la capitale centrafricaine depuis mardi soir ont fait au moins 10 morts, dont un Casque bleu pakistanais, et de nombreux blessés.

Le calme semblait revenu samedi matin mais la ville était toujours paralysée par la grève des chauffeurs de taxis qui protestent contre la mort de l’un des leurs, tué mercredi par des musulmans.

Le syndicat des conducteurs des taxis et de bus a appelé ses adhérents à une assemblée générale plus tard dans la journée, pour décider de la reprise ou non du travail lundi.

L’aéroport de la capitale, proche des quartiers les plus touchés par les affrontements, a été fermé. "Les vols à destination de Bangui sont provisoirement suspendus en raison de la situation", a-t-on appris de source aéroportuaire.

Depuis le début de la crise en décembre 2013, l’aéroport M’poko a régulièrement été fermé au trafic civil lorsque des tirs étaient signalés dans les quartiers jouxtant la piste.

L’avion ramenant l’équipe nationale centrafricaine de football, qui disputait un match amical jeudi à Marrakech contre le Maroc --et qu’elle a perdu 4 à 0-- n’a ainsi pas pu rentrer au pays.

Des individus ont été signalés vendredi soir sur le tarmac de l’aéroport. Ils ont été dispersés par des tirs de gaz lacrymogène tirés par les forces internationales.

Les échanges de tirs, tantôt nourris, tantôt sporadiques, de la nuit dans les quartiers nord feraient suite à des accrochages dans le quartier de Boy-rabe entre des anti-balaka --ces miliciens majoritairement chrétiens qui avaient lancé la chasse aux musulmans au début de l’année-- et des soldats onusiens, burundais et français.

Les anti-balaka, qui réclament toujours la démission de la présidente de transition Catherine Samba Panza, ont indiqué "avoir suspendu la participation au gouvernement de leurs deux ministres", chargés de l’Environnement et du Tourisme, comme ils l’avaient annoncé au début de la semaine.
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