Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique: Mahamat Kamoun dans la disgrace de l’Ex-Séléka
Publié le lundi 22 juin 2015  |  Centrafrique Libre
Financement
© Agence de Presse Africaine par DR
Financement Angolais : le Premier Ministre centrafricain, Mahamat Kamoun face au conseil de transition
Comment




Sur la liste des protestataires à la nomination de Mahamat Kamoun en août dernier, figure l’ex-séléka qui s’attendait à une nomination qui mettrai un séléka de sang et d’esprit à ce poste de responsabilité étatique. La communauté internationale, n’en était pas convaincue elle-même et a opté pour une déclaration qui note l’arrivée d’un nouveau premier ministre en Centrafrique. L’axe Brazza-Centrafricain se mordait le coup parce que le nom de Meckassoua avait été mis sous le boisseau.


Onze mois après cette nomination, l’ex-séléka ne semble toujours pas s’arrimer aux actes et gestes du premier ministre centrafricain, qui en réalité vacille, tout comme en règle général entre le bien et le mal.

La dernière révélation est constatée dans les réponses du Général Mohamed Moussa Dhaffane, ancien 2ème Vice-Président de la coalition séléka et aujourd’hui président de la Séléka Rénovée, lors de son passage sur le plateau du Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH), dans l’émission Actualité et Nous, diffusée sur la Radio Notre Dame le 17 juin dernier. De bout en bout, cette ancienne personnalité de l’ex-Séléka s’efforçait à démontrer les moments dans lesquels les failles de l’actuel gouvernement et par ricochet de Mahamat Kamoun pouvaient se faire voir.

Sur les accords du DDR, l’ancien ministre des Eaux et Forêt de Djotodia se dit profondément choquer par le laxisme du gouvernement et surtout par la rapidité avec laquelle le texte de l’accord leur était soumis au forum. « Vous savez, les accords de Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement (DDRR) signés en marge du forum de Bangui se sont faits avec la même erreur commise lors de la signature de l’Accord de Cessation des Hostilités de Brazzaville du 23 juillet 2014. On nous soumet un accord la veille de sa signature. Nous n’avons que la nuit pour lire, analyser et proposer des amendements au texte. Cela a été repris au forum national de Bangui. Le gouvernement a très mal fait ce travail », répondait le Général Mohamed Moussa Dhaffane aux questions des journalistes du RJDH.

Pour cette personnalité de l’ex-Séléka, logiquement le gouvernement devrait mettre à disposition des leaders des groupes armés des moyens de déplacement, qui permettraient aux accords d’atteindre les hommes armés au travers des sensibilisations et des missions de terrain. « A Bangui, il n’y a presque pas de problème sur la mise en œuvre du DDR. La Minusca a commencé à donner des vivres à nos éléments. Mais dans l’arrière-pays, la situation est complexe », s’inquiète-t-il.

Sur la mise en œuvre du forum, la lenteur du gouvernement de transition est manifeste à en croire le fondateur du CSPK. « Il y a un mois aujourd’hui que le Forum National de Bangui a pris fin mais nous ne comprenons pas pourquoi les choses ne bougent pas. Il y a un blocage au niveau de la Primature », a-t-il dit en expliquant que ses appels ne sont plus décrochés lorsqu’il veut interpeller les autorités sur la nécessité de faire accélérer les choses.

Naim-Kaélin ZAMANE
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment

Comment