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Le ministre Joseph Agbo avoue le retour de la RCA dans le processus de Kimberley
Publié le vendredi 3 juillet 2015  |  Agence Centrafrique Presse
M.
© Autre presse par DR
M. Joseph Agbo, ministre des Mines et de la Géologie
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Bangui- Le ministre des Mines et de la Géologie, Joseph Agbo, s’est réjoui de ce que la République Centrafricaine, suspendue au mois de mai 2013 par le processus de Kimberley, a réintégré ledit processus, lors d’une conférence de presse, mercredi 1er juillet 2015, à Bangui.

L’objectif de cette conférence de presse est de faire la restitution des travaux de la conférence des pays membres du processus de Kimberley qui s’était tenue à Luanda en Angola du 22 au 26 juin dernier et au cours de laquelle la sanction sur l’exportation du diamant centrafricain a été partiellement levée.

Le Ministre Joseph Agbo a précisé que la levée partielle de cette sanction n’autorise que l’exportation du diamant provenant des zones minières de l’ouest de la République Centrafricaine. Par contre, les extraits des chantiers du nord et de l’est demeurent encore sous sanction.

Pour soutenir ses allégations, le membre du gouvernement de transition a démontré que les multiples missions effectuées dans les zones de l’ouest ont attesté que cette partie du pays est conforme aux normes requises pour l’exploitation des ressources du sous-sol. En témoigne le déploiement des autorités administratives.

De cet exemple, le ministre Joseph Agbo a exhorté les compatriotes des autres préfectures minières à se déployer dans leur zone d’affectation respective, pour marquer la présence de l’administration partout sur le territoire national.

Le chef du département des Mines et de la Géologies a mis en garde ceux qui détiennent encore les armes et qui gênent à la fois le déploiement de l’administration que la sécurité des populations, tout en se mêlant à l’exportation frauduleuse du diamant.

Il a estimé que conformément à la position des délégués du processus de Kimberley, « la vente frauduleuse des diamants permettent d’entretenir les conflits et les rébellions ». Raison pour laquelle, la République Centrafricaine était sous sanction dès le 3 mai 2013.

Le Membre du gouvernement a émis le vœu que tout soit mis en œuvre pour que l’embargo soit totalement levé sur la vente du diamant centrafricain partout sur le territoire, pour que les ressources du sous-sol fassent vivre toutes les filles et tous les fils de la Centrafrique.

François BIONGO/ACAP
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