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Les autorités de la santé publique calment l’opinion au sujet de la rumeur du virus de Marburg
Publié le vendredi 3 juillet 2015  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par DR
Les autorités de la santé publique calment l’opinion au sujet de la rumeur du virus de Marburg
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Bangui - Le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé en République Centrafricaine, Dr. Michel Yao et Dr Thomas D’Acquin Koyazégbé, Directeur général de la Santé publique, ont annoncé qu’en dépit du test positif effectué le premier jour sur un patient congolais suspecté de la maladie du virus de Marburg, les autres prélèvements se sont révélés négatifs, lors de deux points de presse, jeudi 2 juillet et vendredi 3 juillet 2015, à Bangui.

L’objectif de ces points de presse est de calmer les esprits des habitants de Bangui quant rumeurs qui ont fait état de la présence de deux sujets congolais présentant des signes de la maladie due au virus de Marburg, du nom de la ville allemande où il est apparu pour la première fois en Europe, et proche de la famille de celui de ébola, très réputé.

En prélude à la probable confirmation de la présence de ce virus dans les laboratoire, Dr Thomas D’Acquin Koyazégbé a préalablement lancé un appel en direction des opérateurs économiques et partenaires bilatéraux et multilatéraux en vue de leurs appuis techniques, matériels et financiers.

La rumeur au sujet de la maladie à virus de Marburg est née d’une suspicion au sujet de deux citoyens congolais de Zongo ont traversé le fleuve Oubangui à Bangui au niveau d’un des postes frontaliers de surveillance Ebola se trouvant en face de DAMECA à Bangui le lundi 29 juin 2015. Ces personnes suspectées sont retournées à Zongo immédiatement le lendemain.

Un des résultats de tests de laboratoire réalisés sur ces prétendus patients s’est révélé hautement suspect de la maladie à virus Marburg apparentée à la maladie Ebola. Des examens complémentaires sont en cours, en collaboration avec le personnel soignant de Zongo en vue de confirmer ou infirmer ces assertions.

Dans l’attente des résultats de laboratoire, le Ministère de la Santé publique a exhorté la population centrafricaine à garder son calme, à collaborer avec les équipes de santé qui sont sur le terrain et à vaquer normalement à ses occupations quotidiennes. Une seule consigne est adressé à l’endroit de la population, à savoir : « appliquer scrupuleusement les mesures d’hygiène et d’assainissement de base dans le cadre de la prévention ».

Avant la confirmation ou l’infirmation des tests en laboratoire, le Ministère de la Santé publique, à travers ses médecins, notamment Dr Jean-Pierre Banga Mingo, a attesté « qu’aucun cas de la maladie à virus de Malburg n’est déclaré en République Centrafricaine, notamment à Bangui et des dispositions pratiques ont été prises vis-à-vis des sujets qui ont été en contact avec les ressortissants congolais qui sont venus à Bangui et qui sont repartis à Zongo ».

Selon ce médecin, l’échantillon qui s’était révélé positif est présentement acheminé en France, dans un laboratoire de référence de l’OMS, par le truchement de l’institut Pasteur de Bangui, dans le but de subir des tests plus approfondis.

Comme le malheur ne vient pas seul, Dr Ouambita Mabo Roch, Directeur du Programme Elargi de Vaccination (PEV) a annoncé ce vendredi 3 juillet 2015 des cas suspects de rougeole dans la Préfecture de la Vakaga.

Les éléments suspects portent sur 14 cas à Birao et à Am Dafock, parmi lesquels il y a eu 5 décès. Les tranches d’âges menacées vont de 2 à 4 ans. Les signes cliniques compromettants sont la fièvre, la conjonctivite et la dysménorrhée.

Pour contrer ce soupçon de rougeole, Dr Jean-Pierre Banga Mingo a signalé l’envoie dans la zone d’une équipe d’investigation dotée d’une chaîne de froid, des réfrigérateurs solaire et des vaccins destinés aux enfants de 6 mois à 10 ans.

Vendredi 3 Juillet 2015
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP
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