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Quand Samba-Panza joue avec le feu, ce sont les centrafricains qui se brûlent !
Publié le lundi 13 octobre 2014  |  LNC
Mme
© Autre presse par DR
Mme Catherine Samba-Panza
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Une colonne Anti-Balaka patrouillant très librement dans les abords de l’aéroport M’Poko à Bangui en janvier dernier.

L’image est saisissante, immortalisée par le photographe Eric FEFERBERG, et qui à elle seule dévoile toute l’ampleur de l’incapacité du pouvoir centrafricain à avoir un tant soit peu de mainmise sur la situation de crise profonde dans laquelle est plongé le pays, comme dans un abîme sans fond.

Des scènes semblables se répètent à l’identique des centaines et des centaines de fois en province, et souvent loin des regards.

La Centrafrique en crise, mais qui sont ses ennemis ?
En réalité, c’est en soi une fausse question puisque personne chez les autorités ne se la pose.

Il n’y a que deux groupes terroristes bien identifiés, les Séléka et les Anti-Balaka qui martyrisent le pays en toute impunité, et avec libre accès dans les instances suprêmes du pouvoir.
Les gens de Droit parlent d’Etat dérégulé.

A l’évidence, étant bien identifiés, ces terroristes sont donc facile à éradiquer ?
Pas si simple.

Un pays ayant basculé sous la coupe de terroristes est dite en situation de guerre civile. Les militaires jamais à court d’imagination eux parlent de “guerre asymétrique”. Ce qui en soi ne veut rien dire, ou alors aveu d’incapacité.
L’asymétrie est l’état de ce qui est dévié, donc injoignable par la cohérence.
Dans le prolongement, cela explique l’échec des Forces de la Paix en Centrafrique, tentant vainement des actions cohérentes, quand il faut décohérer.
En plus simple, prendre le problème par sa racine, ou plutôt, par son sommet : la Présidente “décohérée” du pays.

ABSENCE DE CREDIBILITE

Qu’il faille tolérer les irrationalités tropicales redondantes, c’est une chose, les instaurer en NON-METHODE DE GOUVERNANCE, dès lors, cela vire aux comportements SUICIDAIRES, ou plus spécifiquement de celui de tout un peuple innocent.

Et pourtant, telle est bien la méthode de gouvernance à la sauce “Cendrillon” de Samba-Panza.
Le ton fut initié dès sa nomination à romaine comme le qualifie les juristes, c’est-à-dire en petit comité, par des personnages auto-proclamés représentants du peuple.
Ce qui en Droit équivaut dit-on à une situation de dictature. La voix du peuple y est inexistante.
Et pourtant,c es individus sortis d’on ne sait où décident pour ce peuple qui ne les a pas élus.
Ainsi, le fait d’être “conseillers” du Conseil National de Transition est par définition une aberration.
Ce ne sont que des substituts de la représentation populaire, que nécessairement, ils ne consultent pas, mais dont ils usent des privilèges, avec une indifférence et un mépris des citoyens qui confine à l’hypocrisie cynique et criminelle.

CAS D’ETUDE DANS LE GENRE, MADAME CATHERINE SAMBA-PANZA

Madame Samba-Panza, de Maire de Bangui, devenait “Mère” des Centrafricains, et dans une naïveté désarmante, en apparence (on verra plus bas pourquoi), elle déclarait le jeudi 21 janvier 2014: “[...] Je suis une maman, je vais discuter avec mes frères Séléka et mes frères Anti-Balaka.… Manifestez votre adhésion à ma nomination en donnant un signal fort de dépôt des armes.”

Ainsi, objectivement, mais non dans son esprit égotique et autistique, elle mettait les pieds dans un engrenage infernal.
Car, il existe un principe à ne jamais négliger : “On ne négocie pas avec des terroristes, sauf si on veut les inciter à continuer de terroriser.”
C’est ce que fit Catherine Samba-Panza pourtant.
Neuf mois, et des centaines et des centaines de civils assassinés plus tard, le bilan est plus qu’évocateur.
Les Séléka et les Anti-Balaka sont plus puissants, plus arrogants, plus à l’aise et plus dangereux que jamais.

Madame Samba-Panza, non seulement négocie avec les terroristes, et sans doute croyant les amadouer, les intègre dans son gouvernement.
Comprenne qui pourra !


A partir de là, confusion-collusion, il n’existe plus de frontière entre le LEGAL et l’ILLEGAL.

Le criminel qui est en même temps un juge n’est plus vu comme un criminel, même s’il continue de tuer.
Etant également juge, il s’auto-absout de ses crimes.

Samba-Panza légitimise les groupes rebelles, en conséquence, les incite à se multiplier et à décupler leurs activités criminelles.
D’un problème de départ, qu’il fallait au moins symboliquement condamner, elle en fit une montée en mayonnaise.
Jouant avec le feu, elle se complaisait en recevant les baiser des diables.
Et qu’a-t’elle gagné à ces jeux dangereux ?
Simplement le mépris des deux groupes terroristes ne cessant de la narguer par de multiples actes d’incivilité, et finissant dorénavant par exiger sa démission.
Et dédain suprême, les deux groupes ne veulent même plus de leurs ministres dans son gouvernement.

Dernièrement, la porte-parole du département d’Etat américain, Victoria Nuland, dans le cadre des “otages en Algérie” déclarait récemment : “Les Etats-Unis ne négocient pas avec les terroristes.”

Samba-Panza la phobique ne peut pas tenir un tel discours.

Les attitudes et décisions illogiques de Madame Samba-Panza ont pourtant une raison, celle de la déraison, parce qu’elle est schizophrène.
Tout acte humain s’explique, même le plus déraisonné.
La déraison de Samba-Panza est le substrat même de sa cohérence personnelle.
Conséquence, comme souvent chez les autocrates mégalomanes, elle s’est bâtie une Centrafrique imaginaire.

L’ETAT SAMBA-PANZA

“L’Etat Samba-Panza” est une fiction, une sorte de société parallèle et imaginaire dans laquelle elle se complaît avec les siens et ceux q’elle a choisit.
Un monde au sein duquel elle est la Reine mère entourée de sa Cour, telle ‘maman fourmi’ trônant dans sa termitière de 3km² ironisent les moqueurs.
La nation de Samba-Panza naît d’un postulat égotique : “MOI” et d’une invention comme décoration virtuelle, qu’elle alimente par adhésion personnelle permanente à cette fiction.

Le réel, la Société centrafricaine, celle du terrain, celle-là l’effraie, au point d’en avoir la phobie.
Il ne lui reste alors qu’à user d’intersubjectivisme.
Signifiant, confondre en mots, des réalités non appréhendées, mais uniquement recomposées au fur et à mesure par une imagination fertile.
En plus simple, Comment peut-elle, à l’étranger, à l’ONU notamment, parler de la souffrance des centrafricains qu’elle ne fréquente pas ?
Elle ne peut que la supposer en l’inventant.
Elle est présidente d’un pays qui lui est complètement extérieur.
D’ou, psychanalytiquement parlant, cette appétence pathologique pour les voyages à l’étranger, car ce sont les seules situations pouvant lui donner de la consistance en tant que Cheffe de l’Etat de son pays imaginaire.

Autre fait psychanalytique patent.
Le détournement d’une partie du Don Angolais, pour elle, et elle est sincère, ne l’est pas.
Quand la main sur le cœur elle déclare : “Je n’ai pas volé cet argent”, elle le pense et y croit.
Ceci, parce que sa ‘normalité’ à elle, ce sont ses propres règles autocratiques.
A l’égal de sociétés mafieuses ayant leurs propres modes de fonctionnement.
Les circuits légaux par lesquels cet argent détourné devait transiter préalablement avant usage, elle n’y accord aucune existence puisque inconnue dans son univers fictif.
En outre, s’y plier, et encore moins s’en expliquer, eut été déchoir.
N’était-ce pas “son Bon Droit”, telle une Louis XIV en pagne à la sauce oubanguienne ?
Et dans son Bon Droit, “J’ai besoin, je prend”, c’est tout.
“Et me demander de m’en justifier, c’est m’insulter.”
A ce jeu là, elle n’est qu’une dans une longue suite en Centrafrique.

Simplement, les choses se compliquent quand l’Imaginaire se heurte avec le réel.
Et c’est la difficulté constante des schizophrènes et des paranoïaques.

Le réel étant toujours tenue à distance par des masques imaginaires, quand il se fait prégnant et devient embarrassant, il y a alors tentatives de le réduire à son propre réel, l’imaginaire pour les autres.
Ce qui verbalement prend la forme de la victimisation de soi et du complot.
Concernant le don angolais, les verbiages de Samba-Panza sont des cas d’école pour illustrer la schizophrénie.
Sa stratégie de défense a consisté à voir dans les questionnements trop rapprochés, des tentatives de déstabilisation de son pouvoir, de son grand sacrifice pour le pays, et bla bla bla….
Ceux qui l’accusent d’avoir détourné de l’argent public ne peuvent être nécessairement que des comploteurs.
Puisque par définition, c’est elle qui a toujours raison.
Ce qui entraîne des délires de persécution.
De surcroît, accepter de considérer les arguments de ses accusateurs est de par trop douloureux, ce serait se remettre en cause, et faire tomber son château imaginaire.
Ce à quoi elle ne se résoudra jamais, autrement elle serait déjà guérie.

L’extrapolation de l’analyse peut également expliquer pourquoi elle voulait négocier avec les groupes rebelles contre tout bon sens.
Raison justificatrice : s’accorder de l’importance et exister.
Mais à quel prix de tels délires ?
De celui du sang des innocents centrafricains.
Ainsi, dans la même veine, la présence des Anti-Balaka et des Séléka dans son gouvernement n’est pas une gêne en soi pour elle, puisque dans son raisonnement, elle se croit la maman de tous, une sorte de référence héliocentrique.

C’est une position de jouissance constante dans laquelle elle se fige par répétition.
“Maman ne peut jamais avoir tort puisque c’est maman.”
Et la boucle est bouclée.
Ce qui par ailleurs justifie son goût de la prédation pour “nourrir” les siens et sa tribu.
Car toujours justifier en priorité aux yeux des siens qu’elle est LA MAMAN, quitte à détourner les biens publics sans sentiment aucun de culpabilité, elle ne peut pas culpabiliser.
“Maman ne peut jamais avoir tort puisque c’est maman.”

Alors, le danger des délirants et de leurs comportements erratiques, c’est qu’ils n’ont aucune morale, hormis la leur propre.
Et l’on peut y ajouter l’irresponsabilité.
Ce sont des inadaptés sociaux.
Les troubles psychotiques chez eux aboutissent à une désorganisation de la personnalité, et altère sévèrement les rapports à la réalité.
L’effectivité de prise de conscience des réalités leur est inconnue.
Ne pouvant ressentir ce que l’autre éprouve, ils n’ont pas d’empathie.
Cela devient extrêmement nuisible, et à fortiori pour une délirante exerçant les fonctions de Cheffe de l’Etat.
Le discours étant son réel, il excelle dans le beau parler et le maquillage des réalités, afin qu’elles collent à des situations mimées, mais jamais vécues.
Ainsi, sans même parler de l’absence de Mme Samba-Panza en province (M’Baïki et Bouar, vite fait, ce fut tout, et encore sous haute escorte et pour y faire la roue en représentation), même à Bangui, elle ne mit que le bout des pieds, et une fois seulement au début, qu’au “Ledger”, surnom ironique donné au camp de réfugiés à ciel ouvert de M’Poko.
Dès lors, ne pas lui demander d’aller en province pour y côtoyer la populace, ce serait hors de ses forces.
L’excuse trouvée par une de ses conseillères est : “La sécurité n’y est pas garantie.”
Dans ce cas, que fait-elle au pouvoir ?
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