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Centrafrique: le Premier ministre apelle à un retour à la normale dès lundi
Publié le lundi 13 octobre 2014  |  AFP
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© AFP par PACOME PABANDJI
La présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza reçoit le nouveau premier ministre Mahamat Kamoun
Lundi 11 aout 2014. Centrafrique. Photo : Le nouveau premier ministre de la Centrafrique Mahamat Kamoun
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Le Premier ministre centrafricain Mahamat Kamoun a appelé dimanche ses concitoyens a reprendre leurs activités normales dès lundi, en attendant des consultations avec "les forces vives de la Nation", alors que la capitale Bangui est depuis cinq jours le théâtre de violences intercommunautaires.

"Je lance un appel aux travailleurs du secteur tant public que privé, à reprendre le chemin du travail dès le lundi 13 octobre 2014. Cet appel s’adresse également aux banques, aux commerces, aux entreprises et à l’administration à ouvrir leurs portes dès demain", a-t-il déclaré à la radio d’Etat.

"Le gouvernement (...) a d’ores et déjà pris toutes les dispositions afin que cette reprise se fasse dans les conditions de quiétude et de sécurité nécessaires", a-t-il assuré alors que de nombreuses artères de la capitale sont toujours obstruées par des barricades.

"Tous les acteurs impliqués dans le processus de transition sont également exhortés à gérer les divergences politiques en privilégiant l’intérêt de la Nation conformément à l’esprit de l’accord de paix de Brazzaville du 23 juillet 2014 où tous nous avons librement signé", a ajouté le chef du gouvernement provisoire.

La présidente Catherine Samba Panza "doit engager une série de rencontres avec l’ensemble des forces vives de la Nation afin de réaffirmer sa volonté de conduire la transition dans un climat apaisé et sa détermination à conclure dans les meilleurs délais cette parenthèse de l’histoire politique de notre pays par l’organisation d’élections", a-t-il ajouté.

En réaction à des meurtres attribués à des musulmans, des barricades ont été érigées par des individus se réclamant des milices chrétiennes anti-balaka, mardi et mercredi dans les quartiers nord de la capitale centrafricaine, puis jeudi dans le centre-ville. Des affrontements violents ont opposé ces hommes aux troupes étrangères (françaises, européennes et onusiennes) déployées à Bangui.

Les violences ont fait au moins dix morts, dont un Casque bleu pakistanais, et de nombreux blessés, tandis que plusieurs milliers de Banguissois ont dû fuir leurs foyers.

Elles ont nettement baissé en intensité ce week-end, mais des anti-balaka ont refusé de suivre l’appel à une trêve lancé par leurs responsables après une rencontre avec la présidente Catherine Samba Panza, dont ils réclament la démission.

"Plusieurs renseignements recoupés nous indiquent que certaines personnalités politiques et militaires sont bien impliquées dans les distributions d’armes et d’argent qui ont alimenté ces violences", a accusé le Premier ministre dimanche, sans nommer personne.

"Je veillerai à ce que justice soit rendue", a-t-il assuré.


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