Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique: la présidente va rencontrer dès mardi "les forces vives de la Nation"
Publié le mardi 14 octobre 2014  |  AFP
Centrafrique:
© Agence de Presse Africaine par FRANCOIS BIONGO
Centrafrique: cérémonie de restitution des travaux du forum de Brazzaville
La présidente de transition Catherine Samba Panza a reçu des mains du général Babacar Gaye le CD de restitution du forum de Brazzaville
Comment




La présidente de la transition centrafricaine Catherine Samba Panza va entamer mardi une série de rencontres avec les "forces vives de la Nation" visant à mettre fin au désordre que connaît le pays, ont annoncé ses services lundi.

Mme Samba Panza recevra des délégations pendant une demi-heure chacune, chaque jour à 10H00 (09H00 GMT) de mardi à vendredi, selon le programme diffusé à la radio d’Etat, sans autres précisions.

Appelant ses concitoyens à reprendre des activités normales après cinq jours de violences à Bangui, le Premier ministre centrafricain Mahamat Kamoun avait annoncé ces consultations dimanche soir.

La présidente Samba Panza doit selon lui "engager une série de rencontres avec l’ensemble des forces vives de la Nation afin de réaffirmer sa volonté de conduire la transition dans un climat apaisé et sa détermination à conclure dans les meilleurs délais cette parenthèse de l’histoire politique de notre pays par l’organisation d’élections".

Les violences qui ont éclaté mardi 7 octobre ont fait au moins dix morts, de nombreux blessés et des milliers de déplacés.

Un timide retour à la normale était constaté lundi à Bangui, où les conducteurs de bus et taxis --qui s’étaient mis en grève-- ont notamment repris leurs activités, même si des barricades leur interdisaient toujours certaines avenues.

En réaction à des meurtres attribués à des musulmans, des barricades avaient été érigées par des individus se réclamant des anti-balaka -- des milices majoritairement chrétiennes qui avaient mené une sanglante chasse aux musulmans au début de l’année --, mardi et mercredi dans les quartiers nord de la capitale, puis jeudi dans le centre-ville.

Des affrontements violents les ont opposés aux forces nationales et étrangères (françaises, européennes et onusiennes) déployées à Bangui. Ces violences ont été accompagnées de pillages de commerces et d’habitations.

Les violences, les plus fortes depuis la fin août, ont fait au moins dix morts, dont un Casque bleu pakistanais.

Elles ont nettement baissé en intensité ce week-end, mais des anti-balaka ont refusé de suivre l’appel à une trêve lancé par leurs responsables après une rencontre avec la présidente Catherine Samba Panza, dont ils réclament le départ.

Le chef de la mission des Nations Unies sur place (Minusca), Babacar Gaye, a souligné lundi que le Centrafricains devraient eux-mêmes parvenir à surmonter leur difficultés.

"Il y a un problème de réconciliation, il y a un problème de cohabitation entre les communautés et un problème de sursaut dans la population, dans les élites, pour remettre ce pays sur les rails. C’est le peuple centrafricain qui doit le faire", a-t-il insisté.


Articles associés

   
Commentaires


Comment