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Centrafrique: la coordinatrice humanitaire dénonce l’utilisation d’enfants pendant les violences
Publié le mercredi 15 octobre 2014  |  AFP
Centrafrique:
© Autre presse par DR
Centrafrique: la coordinatrice humanitaire dénonce l`utilisation d`enfants pendant les violences
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La coordinatrice humanitaire principale de l'ONU en Centrafrique, Claire Bourgeois, a dénoncé l'utilisation d'enfants par les belligérants lors des violences qui ont secoué Bangui la semaine dernière, dénonçant les "assassinats brutaux d'au moins trois enfants".

Mme Bourgeois se déclare "grandement choquée par l’utilisation d’enfants durant les récentes attaques intercommunautaires à Bangui", dans un communiqué transmis mardi à l'AFP.

"J'exhorte tous les leaders et les combattants de respecter le droit des enfants. Les enfants de Centrafrique ont droit à la paix et à l'accès aux services sociaux de base", poursuit Mme Bourgeois.

Les récentes violences à Bangui ont fait au moins dix morts, de nombreux blessés et au moins 6.500 déplacés, selon le HCR.

"Je condamne le recrutement et l'utilisation des enfants par les groupes armés. (...) Je rappelle que l'utilisation des enfants et des femmes enceintes dans les combats est un crime de guerre", a-t-elle insisté.

Alors que le calme est plus ou moins revenu dans la capitale centrafricaine depuis le week-end, la coordinatrice évoque "les assassinats brutaux d'au moins trois enfants, deux garçons qui étaient accusés d'espionnage et un garçon de 8 ans (touché par) une balle perdue".

Elle signale aussi que "les organisations humanitaires ont pu observer un grand nombre d'enfants aux postes de contrôle de plusieurs barricades à Bangui" et que "plusieurs enfants ont été utilisés durant les manifestations".

"Leur participation les expose à des multiples risques émotionnels et physiques, y compris les blessures et traumatismes psychologiques à cause des violences qu'ils peuvent observer", note Mme Bourgeois, appelant les parents à éloigner les enfants.

La plupart des barricades érigées la semaine dernière sur les avenues de la capitale centrafricaine ont été tenues par des jeunes, adolescents et enfants. Ils étaient également nombreux à parcourir les quartiers sans contrôle, parfois à la portée des violences.
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