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Les Etats doivent coopérer avec la CPI, dixit Issaka Dangnossi
Publié le samedi 4 juillet 2015  |  RJDH CENTRAFRIQUE
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La Cour Pénale Internationale à l’épreuve de la répression en Afrique, des préjugés aux réalités, est l’ouvrage de Issaka Dangnossi, publié aux éditions Harmattan que l’auteur a présenté au RJDH pour interpeller les différents acteurs à coopérer pour lutter contre l’impunité.

Pour l’auteur, bien que la CPI est de plus en plus accusée par les Etats africains et même l’Union Africaine de ne cibler que les criminelles noirs et de laisser les criminelles blancs, n’est pas un postula pour ne pas coopérer avec la cour.

« Je fais du plaidoyer pour que les Etats puissent coopérer vis-à-vis de la Cour Pénale Internationale, que ce soit les Etats partis ou les Etats non partis, parce que le statut de Rome qui a fondé la cour, fait l’obligation générale de coopération. Sans cette coopération, la cour ne pourra rien faire pour lutter contre l’impunité dans le monde », fait savoir Issaka.

Dans cette ouvrage, l’auteur a relevé deux constats majeurs : « Tout d’abord les actions de que la CIP mène sur le continent Africain sont d’une efficacité relative. La CPI prend position contre les auteurs et complices présumés des crimes relevant de sa compétence, perpétré dans les conflits armés qui sévissent sur le continent (…) c’est une mission qui tend à mettre fin à l’impunité de toute personne impliqué dans la commission des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des crimes de génocide partout au monde. Ensuite, la cour a une compétence complémentaire afin d’éviter de remettre en cause la souveraineté des Etats », a-t-il expliqué.

En tenant compte des critiques formulés contre la CPI, Issaka dans son ouvrage propose aux Etats, la nécessité d’engager des reformes institutionnelles et d’incorporer dans leurs législations internes, les infractions qui relèvent de la compétence de la CPI. Il a aussi insisté sur la possibilité de l’assouplissement de modes de saisine avec l’extension aux ONG de défense des droits de l’homme et associations des victimes des crimes relevant de la compétence de la CPI, le pouvoir de saisir directement cette instance en s’inspirant du modèle de la Cour Européenne des droits de l’homme.

L’ouvrage a deux parties, la nécessaire répression des crimes internationaux relevant de la CPI en Afrique, est la première partie qui explique l’action légitime de la CPI face à la multiplication des conflits en armés au positionnement des Etats africains face à la cour. Et la seconde partie traite des solutions pour plus d’efficacité des actions de la CPI. L’auteur l’a dédié à toutes les victimes des conflits armés en Afrique. Vous pouvez trouver ces livres dans tous les bibliothèques, sur le site web des éditions Harmattan et au RJDH.
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