Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Les activistés des droits de l’homme exigent plus de sécurité pour la radio nationale
Publié le jeudi 9 juillet 2015  |  Radio Ndéké Luka
La
© Autre presse par DR
La session criminelle diversement appréciée par les Banguissois
Comment




L’attaque perpétrée par un groupe de personnes armées contre Radio Centrafrique dès les premières heures du mardi 7 juillet à Bangui suscite des réactions. La première est celle des défenseurs des droits de l’Homme de Centrafrique. Selon le Réseau des Organisations non gouvernementales des droits de l’Homme, les autorités de la transition doivent veiller à la sécurisation de l’ensemble de ce qui constitue la radio nationale.

« Je voudrais interpeller nos autorités. Nous ne pouvons pas comprendre que la radio nationale soit gardée par deux éléments de sécurité. La radio fait partie des institutions de la République Centrafricaine. Nous en appelons à nos autorités de prendre leur responsabilité pour que des éléments équipés soient déployés pour la sécurisation de l’ensemble de l’installation au niveau de la radio et de l’antenne située sur la colline de Bas Oubangui », a réclamé Maître Mathias Barthélemy Morouba, coordonnateur national adjoint du Réseau des ONG des droits de l’Homme.

Me Morouba rassure que les défenseurs des droits de l’Homme sont interpellés par cette attaque ciblée et estiment que les auteurs sont contre le processus électoral en cours. « Cette situation interpelle les défenseurs des droits de l’Homme. Nous pensons que l’intention des gens était de perturber la quiétude des citoyens centrafricains et nous estimons qu’il s’agit de manœuvre de nature à empêcher que les citoyens puissent se rendre en toute sécurité dans les lieux de recensement électoral. Nous disons que les auteurs de ces actes sont contre le peuple centrafricain, contre le processus électoral actuellement en cours », a expliqué Maître Mathias Barthélemy Morouba.

« Nous ne pouvons pas comprendre qu’au moment où les paisibles citoyens centrafricains sont en train de se faire enrôler pour les prochaines échéances électorales, des personnes non identifiées veulent leur faire vivre d’autres situations dramatiques. », s’est-il indigné. Pour lui, « Tous ceux qui pensent qu’ils doivent utiliser des moyens illégaux pour empêcher d’une manière ou d’une autre le processus électoral, nous leur disons non », a-t-il conclu.
Commentaires


Comment