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Le coup d’état imaginaire de la « SAMBAPANZIE »
Publié le vendredi 10 juillet 2015  |  Les Plumes de RCA
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© Autre presse par DR
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Décidément, le pouvoir de Bangui est devenu le metteur en scène inlassable de sa propre action. Non seulement il organise les opérations théâtrales de braquages, des bruits de bottes, de kidnapping et des coups d’états imaginaires contre son propre camp mais il alimente également toutes les initiatives susceptible d’aggraver la morosité dans le pays. Cela va certainement sans dire qu’il ne voudrait pas que la Centrafrique sorte de l’ornière. Pourtant la présidente était élue pour réconcilier les Centrafricains entre eux et rétablir l’ordre constitutionnel. Alors, à quoi rime ce coup d’état imaginaire? Surtout lorsque l’on sait que l’actuel processus électoral est irréversible. Qui se cache derrière cette mise en scène ?

Coup d’état : sempiternelle rengaine des régimes successifs

Quasiment, tous les régimes successifs en Centrafrique ont entonné ce vieux refrain de « Coup d’état ». Cette sempiternelle rengaine a tellement saoulé le peuple à l’époque de Patassé et de Bozizé que lorsqu’il y’a eu le vrai putsch, ces régimes n’ont su défendre leur boutique. Comme l’histoire repasse les plats en Centrafrique, la transition de Samba Panza s’en donne à cœur joie pour enivrer les Centrafricains à la vielle partition des coups d’états imaginaires. En une année et demi, on dénombre déjà cinq (5) tentatives de putsch contre Dame Cathy. La cinquième tentative de coup d’état est celle qui, semble t-il, a eu lieu dans la nuit du 5 au 6 Juillet 2015 contre le radio nationale. Dans la journée du 6 Juillet 2015, je m’étais empressé de poster une vive interrogation sur mon compte de facebook en ces termes : « La résidence de la présidente et le palais se trouveraient ils maintenant dans le local de la radio nationale ? De quel coup d’état parle t-on ? Quelles sont les véritables revendications de ces assaillants ? Doit-on penser à la mise en scène d une escouade des trublions qu’entretienne le pouvoir de Bangui depuis un certain temps?Aussi bizarre que cela puisse paraître, l’événement se produit en plein milieu des opérations du recensement… S’il vous plait, allons aux élections et qu’on ne parle plus de ces « génocidaires économiques ».
Manifestement, les rumeurs les plus folles finissent toujours par connaître l’ombre de démonstration convaincante en Centrafrique car tout se sait dans ce pays de « A tèné ». Tout le monde sait que Dame Cathy et son cortège de « génocidaires économiques » veulent surfer sur la carte de la peur pour freiner le processus électoral en cours et rallonger davantage la transition. Mais le peuple n’est pas dupe et on sait qui serait le principal instigateur du coup foireux de la radio nationale.

Le Général Abdel Kader Kalhil, instigateur du coup d’état imaginaire

Il n’a pas fallu très longtemps pour que l’on sache les tenants et les aboutissants de ce coup foireux. A ce qu’il parait, certaines personnalités proches de la présidente étaient informées au préalable du coup foireux mais celles-ci ont plutôt minimisé l’information. D’après certaines sources concordantes, le scénario et le casting de ce coup d’état orienté auraient été monté depuis le KM 5 par le Général Abdel Kader Kalhil. Ce sulfureux général préparait ce coup depuis des semaines. C’est grâce à un de ses recrues que l’information aurait été ventilé à quelques personnalités du sérail. Sauf que celles-ci ont préféré faire la rétention de l’information. Pire, la même source a martelé l’imminence du coup foireux le 05 juillet 2015 à 23 h mais aucune personnalité de Bangui n’a levé le petit doigt. Toutefois, vous vous souviendrez que le fameux Général Kalhil avait publié un Communiqué saugrenu dans lequel il a montré les noms de toutes les personnalités civiles et militaires qui avaient participé à l’avènement de la Seleka. Chose curieuse, ce dernier organise fréquemment des points de presse à Bangui durant lesquels, il encense à tout va certaines personnalités dont le premier ministre et le ministre de l’intérieur. Pourquoi toutes ces connexions ? Qui se cache t’il derrière cette mise en scène?

En fin de compte tout se sait en Centrafrique. Inutile que le procureur ouvre une procédure judiciaire qui ne se refermera jamais. Heureusement que nous avons encore les mots contre des maux.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste
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