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Centrafrique : Anicet George Dologuelet investi candidat a la presidentielle 2015
Publié le mardi 14 juillet 2015  |  Corbeau News Centrafrique)
Anicet
© Autre presse par DR
Anicet Georges Dolonguélé, ancien Premier ministre de la RCA, ex-président de la Bdeac et leader du parti URCA
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Les investitures et les déclarations les candidatures relatives à l’élection en Centrafrique ne cessent d’être enregistrées dans le pays. La dernière en date, c’est celle d’Anicet George Dologuélé investi candidat à l’élection présidentielle par son parti dénommé l’Union pour le Renouveau centrafricain, URCA en sigle. Une investiture faite, ce 11 juillet 2015, à l’issue du premier congrès ordinaire tenu du 09 au 11 du même mois.
Tout a commencé par des travaux par commission les trois jours du premier congrès ayant conduit à l’investiture d’Anicet Géorge Dologuélé dit AGD aux échéances électorales en Centrafrique. Ce premier congrès a dû faire face aux défis de la mobilisation des militants et sympathisants de l’URCA par une orientation précise. Pour fédérer les différentes énergies dont regorge le pays, il faut, d’après le président de l’URCA, énoncer clairement les défis à relever ensemble. Le premier de ces défis, a-t-il précisé, c’est la survie de la République centrafricaine comme nation où ses filles et ses fils au-delà de leur particularisme socio-culturel et ou religieux partagent le sentiment de faire un. Ce vivre ensemble multiconfessionnel, pour lui, n’a jamais été source de division entre les Centrafricains jusqu’aux derniers évènements où certains cherchaient à instrumentaliser des clivages religieux pour faire le lit d’une politique d’exclusion avec le risque de cessation d’une frange de la nation.
« L’URCA rappelle ici son engagement patriotique et sa détermination à préserver l’unité nationale à œuvrer sans repris pour la réconciliation de tous nos concitoyens et à maintenir intangible les frontières de notre territoire national. La reconstruction nationale passe dès lors par la restauration de l’autorité de l’Etat et la mise en œuvre d’une administration encadrée par le droit et une gestion de décentralisation de territoire », a déclaré Anicet George Dologuélé, candidat de l’URCA avant d’ajouter en ces termes : « la création de richesse à travers une mise en valeur organisée et efficace des immenses ressources naturelles dont regorge le pays permettra à l’Etat de disposer de moyens nécessaires au développement des services sociaux de base à même de porter le développement notamment dans le domaine de la santé, de l’éducation et de l’habitat. Elle permettra également la construction des infrastructures ambitieuses dont notre pays a besoin pour son économie »
En conformité avec sa philosophie politique sociale et démocratique, le président de l’URCA a estimé que seule un secteur privé dynamique s’appuyant sur un Etat fort, organisé et juste pourrait créer les conditions favorables à cette création de richesses. C’est à ce prix, selon l’Economiste centrafricain, que les fruits d’une croissance forte et soutenue permettront une distribution équitable au profit des couches sociales laborieuses qui ont été toujours les victimes endémiques de la misère. C’est avec l’ambition de mobiliser les Centrafricains pour la refondation de la nation centrafricaine meurtrie que l’URCA s’est réunie à son premier congrès.
Ce congrès était l’occasion pour l’URCA de faire le bilan de ses activités depuis sa naissance le 25 octobre 2013 sous l’impulsion d’un bureau politique provisoire chargé de mettre en œuvre les priorités de ce jeune parti. Sa première priorité, c’est d’implanter les organes de base du parti que sont les cellules et les sections, sous fédérations et fédérations sur toute l’étendue du territoire national et hors des frontières centrafricaines. En suite d’organiser le premier congrès ordinaire du parti afin de doter l’URCA d’une structure définitive pour la vitalité de son action. Et enfin la priorité, c’est aussi de participer à la l’animation politique de la République centrafricaine.
Concernant l’implantation des organes de base du parti dans le pays, les sous fédérations ainsi que les organisations sous fédérales des jeunes et des femmes d’abord dans la capitale et les sous-préfectures du pays, dans certains pays où réside une importante diaspora centrafricaine. A ce jour, le parti a déjà implanté dans le pays 52 sous fédérations sur 79 dont 503 sections et 2680 cellules dans la capitale et à l’intérieur du pays. Hors des frontières centrafricaines, l’URCA est représentée par des sous fédérations créées au Cameroun, au Gabon, en Congo, au Togo, au Sénégal, au Maroc, au Benin et en Côte d’Ivoire. En Europe, le parti a établi sa fédération en France qui compte déjà huit sous fédération sur le territoire français.
« Depuis sa création, l’URCA s’est résolument impliquée dans l’animation de la vie politique nationale, guidée par les valeurs qui ont présidées à sa naissance. Un parti républicain porté par les valeurs de la république compte tenu dans notre devise nationale. Un parti qui prône et défend la laïcité, la tolérance, le recours au débat démocratique, transparent et le patriotisme. Et un parti qui promeut une justice indépendante, impartiale et équitable pour tous devant la loi », a-t-il indiqué.
Ce premier congrès ordinaire est intervenu dans un contexte particulier où l’Autorité nationale des Elections (ANE) a dévoilé le chronogramme de la tenue des élections couplées en Centrafrique en 18 novembre 2015. Depuis 18 mois de sa création en octobre 2013, l’Union pour le Renouveau Centrafricain compte aujourd’hui environ 200.000 militants. Le parti est constitué d’un bureau politique composé de 19 membres sans compter son candidat. L’Economiste et ancien ministre centrafricain s’est montré confiant de la mobilisation et de la capacité des militants et sympathisants de son parti ainsi que des autres Centrafricains pour changer la page de l’histoire de la République centrafricaine qu’il a estimée sombre au vu du monde.
« La RCA est aujourd’hui à la croisée des chemins. Les militants de l’URCA ont fait leur choix, celui de me permettre de porter leur couleur lors de la prochaine élection présidentielle. Je vous demande de croire à ma volonté, à notre capacité à changer le cours de l’histoire de ce pays. Le combat pour l’URCA ne sera pas facile car nous le savons bien que des forces négatives chercheront
à se dresser sur notre chemin. Mais je vous le garantie rien ne nous dissuadera. Ensemble nous allons sortir ce pays de l’ornière car telle est la volonté de notre peuple qui mérite de vivre le lendemain meilleur. Nous le ferons avec les frères et les sœurs des autres partis politiques qui partagent les mêmes aspirations que nous », a-t-il conclu.

Bangui, Eric NGABA Pour CNC
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