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Plus de 50 enfants associés aux groupes armés identifiés à Moyenne Sido
Publié le mercredi 15 juillet 2015  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Un centre d’accueil pour les enfants de la rue dans la commune de Bimbo
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Une cinquantaine d’enfants associés aux groupes armés ont été identifiés à Moyenne Sido (nord). Ces enfants, dont l’âge varie de 12 à 17 ans, sont issus de l’ex coalition Séléka. Leur prise en charge est assurée par un officier de ce groupe armé, le général Alkatine
Cette opération de regroupement concerne toutes les régions qu’occupent ces groupes armés dans la partie nord de Centrafrique. Ces enfants sont initiés aux travaux d’assainissement.

Issène Ndokoro Abdoul Bassité, un ex Séléka qui s’est substitué au commissaire de police de la commune de Moyenne Sido, a précisé que ces enfants ont été identifiés et enregistrés. « Progressivement, nous les regroupons, les effets militaires qu’ils détiennent sont récupérés. Plus de cinquante sont déjà regroupés chez le général», a-t-il indiqué.

Il ajoute par ailleurs que, ces effets militaires récupérés sont déposés chez le général pour attendre le processus de désarmement démobilisation, réinsertion rapatriement (DDRR). « Parmi ces enfants associés, on compte aussi des jeunes filles ».

Une de ces filles âgée d’environ 14 ans, qui avait rejoint les groupes armés depuis la préfecture de la Sangha Mbaéré, a déclaré qu’elle ne veut plus combattre. « Ne m’appelez plus chef, je suis civile à l’heure actuelle. J’attends le DDR », a-t-elle dit.

Le général Alkatine a affirmé que ce processus de regroupement concerne toutes les zones occupées par les ex-Séléka « j’ai avec moi plus d’une cinquantaine d’enfants associés aux groupes armés que j’entretiens. Tous les effets militaires récupérés de vers eux sont avec moi. Leur prise en charge globale me revient quotidiennement », a relevé le général Alkatine.

« Ces enfants ont manipulé des armes et ont combattu. Il s’avère important de les retirer de ces groupes armés. Nous voulons être en règle avec la convention relative aux droits des enfants », a-t-il ajouté.

Selon lui, ce qui le préoccupe le plus, c’est le manque d’activité génératrice de revenu, qui pourra permettre à ces jeunes d’avoir des moyens de subsistance. « Le gouvernement a la grande responsabilité de s’occuper de ces enfants. Je souhaite une rencontre personnelle avec les autorités gouvernementales pour la cause des enfants associés aux groupes armés.

La faction de la Séléka dirigée par le général Alkatine, fait partie des groupes armés qui ont signé la convention de libération des enfants associés aux armés. Un document signé en marge du Forum de Bangui. Aucune autorité administrative n’est présente dans la ville de Moyenne Sido. Les ex Séléka présents dans cette localité se sont substitués à l’Etat.
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