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La crise en Centrafrique débattue au Parlement européen
Publié le mercredi 15 juillet 2015  |  Radio Vatican
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© AFP par PATRICK FORT
Des soldats français , cadre de l`opération Sangaris , en patrouille dans des quartiers de la capitale Bangui
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L’avenir de la République Centrafricaine ne se situe pas dans la recherche d’une uniformité artificielle, car cette ex-colonie française n’a jamais été homogène sur le plan politique, ethnique et religieux. Mais les centrafricains doivent apprendre à vivre ensemble en surmontant leurs différences. Ils n’ont pas le choix. C’est l’avis du responsable des relations internationales de la Communauté de Sant ‘Egidio, Mauro Garofalo.
La communauté catholique romaine, qui s’est impliquée dans la résolution de la crise centrafricaine, a organisé mardi 14 juillet au Parlement européen de Bruxelles une table ronde sur la Centrafrique, un pays qui peine à se relever de décennies de troubles incessants et surtout des violences intercommunautaires massives de 2013 et 2014.
Si le calme revient à Bangui, de nombreux jeunes et même des enfants sont toujours armés, a indiqué un ancien ministre centrafricain, tandis que le rédacteur en chef de Centrafrique-presse a insisté sur le défi de la pauvreté endémique et sur le poids de l’histoire. Envoyé spécial de l’Organisation internationale de la Francophonie pour la Centrafrique, Louis Michel, a souligné qu’à l’exception de la France, la communauté internationale semblait se désintéresser de ce pays pourtant essentiel pour la stabilité géopolitique de l’Afrique.
Trafic de drogue et d’armes à Bangui
L’ancien ministre belge des affaires étrangères s’est dit favorable à la tenue d’élections d’ici la fin de l’année même si elles seront imparfaites, mais il a déploré la mauvaise qualité de la classe politique centrafricaine. Le porte-parole de la communauté musulmane a évoqué quant à lui les difficultés des réfugiés, notamment au Tchad, ainsi que l’insécurité qui règne dans les quartiers populaires de Bangui où circulent drogue et armes. Ibrahim Hassan Frédé a indiqué que les musulmans étaient pris entre deux feux : les milices d’autodéfense anti Balaka d’une part et l’ex-Seleka de l’autre.
Il a ajouté que les musulmans n’avaient plus le droit d’accéder à leurs cimetières ce qui les oblige à enterrer leurs morts dans des conditions indignes. Fin février, Sant’Egidio avait invité à Rome une dizaines de responsables politiques centrafricains dont quatre anciens premiers ministres. A l’issue d’une journée de discussion, les participants avaient signé un appel au peuple centrafricain et à la communauté internationale.
Il y a actuellement près d’un demi-million de réfugiés centrafricains, soit un dixième de la population, installés principalement au Cameroun, Tchad, RDC et Congo. Les autorités de transition ont fixé la tenue de l’élection présidentielle au 18 octobre, un scrutin initialement prévu en novembre dernier.
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