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Des déplacés de la ville de Moyenne Sido témoignent mener une vie précaire
Publié le jeudi 16 juillet 2015  |  RJDH Centrafrique
Les
© Autre presse par DR
Les réfugiés centrafricains
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Au total 6.095 déplacés y compris les réfugiés retournés à Moyenne Sido affirment vivre dans la précarité. Les principales difficultés qu’ils rencontrent au quotidien sont, entre autres, la rareté des vivres et des produits de première nécessité.

Ali Gambo Ousmane, délégué des déplacés, vivant sur le site dénommé « cité de la paix », a souligné que les vivres distribués par une ONG internationale, ne répondent pas aux besoins alimentaires de ces personnes en situation difficile.

« Plus d’un an que nous sommes sur le site, la distribution des vivres varie. Nous avons reçu deux fois une ration normale de 12 kilogrammes de riz, de soja, et d’huile », a-t-il témoigné.

« De nos jours, pour deux ou trois mois, un ménage ne reçoit qu’une partie des 12 kilogrammes. Un litre d’huile végétale pour un ménage, le sel de cuisine est donné dans le bouchon d’un bidon de 20 litres. Cette quantité est réduite et ne répond guère au besoin d’une famille de huit membres », a déploré Ali Gambo Ousmane.

Ces déplacés et retournés qui sont de la communauté musulmane, témoignent vivre dans des conditions difficiles. Ils manquent de vivres et des produits de première nécessité. Des enfants peulhs sont obligés de se rendre dans la brousse à la recherche des bois de chauffe. Après la vente de ces fagots, ils se procurent du savon linge, sel et autres produits.

D’après le constat, ces déplacés portent des habits plus ou moins usés. A vue d’œil, ils sont épuisés. Ils sont assis sur des nattes. Les femmes quant à elles sont constamment dans leur accoutrement musulman, selon la coutume.

Ce site compte 430 bâtiments construits par une structure humanitaire, afin d’abriter ces personnes en situation difficile. L’espace sur lequel sont construites ces maisons est vaste d’environ 10 hectares.

Ces 6.095 déplacés et des personnes retournées sont en provenance de Bangui, de Damara, de Boali, et les réfugiés qui sont revenus du Tchad, suite à une vie précaire qu’ils ont mené pendant leur séjour dans ce pays.
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