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Dr Maurice Guimendego justifie l’importance de l’Historien comme garant de la conscience collective
Publié le vendredi 17 juillet 2015  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par DR
Le professeur Maurice Guimendego
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Bangui - Le professeur Maurice Guimendego a estimé que les Historiens ont une place non négligeable dans la résolution de la crise centrafricaine en leur qualité de garant de la conscience collective, lors d’une interview, mercredi 15 juillet 2015, à Bangui.

L’objectif de cette interview, qui fait suite à une conférence-débat animée par l’intéressé à l’auditorium de l’Alliance Française de Bangui (AFB), le 15 juin dernier, est de prouver que les Historiens, au regard de leurs démarches, peuvent contribuer à amoindrir la crise centrafricaine et promouvoir le vivre-ensemble.

L’ossature de la conférence-débat comprenait ce que l’on dit des historiens dans la crise centrafricaine, leurs places, leurs actions et est-ce que tout doit-il incomber aux historiens.

Au chapitre premier de sa démonstration, M. Guimendego a axé sur l’objectivité de l’histoire suppose-t-elle l’impartialité de l’Historien ? C’est là qu’il a démontré que « le but de l’Historien, c’est d’ôter le voile des préjugés qui sont sans cesse jetés sur le passé. Il a appuyé cette assertion avec la citation de Henri-Irénée Marrou qui dit que « La vérité historique est élaborée », car « le fait historique est construit ».

Sur la rôle social de l’Historien, Maurice Guimendego a soutenu que l’Historien comme le Médecin, est lui aussi devenu expert. C’est pourquoi, poursuit-il, « l’Historien se retrouve de plus en plus souvent convoqué devant les tribunaux, en raison des sollicitations diverses sur la mémoire collective, sur ce le passé et l’avenir demain.

L’histoire centrafricaine n’est pas à la marge de la démarche de l’Historien, selon Maurice Guimendego, qui allègue que l’histoire de la République centrafricaine est bien plus vaste qu’elle ne pourrait être imaginé. « Elle n’attend que ses Historiens pour s’affirmer », a-t-il conclu en partie.

Le troisième chapitre de Maurice Guimendego a porté sur « l’Historien, de la chaire au prétoire ». C’est là que, a allégué l’orateur, « l’injonction sociale doit préparer les Historiens à assumer certaines responsabilités dont ils étaient jusqu’ici loin d’imaginer ».

Mais attention : « l’Historien se doit d’être plus vigilant contre l’histoire officielle et contre la formation des « histoires nationales » ou des « récits nationaux », a prévenu Maurice Guimendego.

En conclusion, Maurice Guimendego a fait allusion à un extrait du livre d’Etienne Goyémidé paru en 1985 chez Hatier, Le dernier survivant de la caravane, qui dit ceci : « je vous dis que nous ne mourrons pas tous. Il en restera un, qui racontera à la terre (…). Il en restera un, qu’un seul (…). Celui-là qu’il sache dès à présent, sera le dernier survivant de la caravane ».
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