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© Autre presse par DR
L’avenir de la jeunesse au centre d’un atelier organisé par l’Ong ‘’Je rêve, je ne suis pas seul’’ |
Plus d’une trentaine de jeunes venus des quatre coins de Bangui et ses environs ont été samedi 25 juillet dernier en atelier à la Faculté de théologie évangélique de Bangui (FATEB). Il s’agit de pousser la réflexion sur l’avenir de la jeunesse centrafricaine, et bien au-delà, du futur de la République centrafricaine aujourd’hui ravagée par les récurrentes crises militaro-politiques et la misère. C’est une initiative portée par une jeune centrafricaine, Zainab Djiwo Mansary, fondatrice de l’Ong « J’ai rêvé, je ne suis pas seul ».
Au cours de cet atelier la trentaine de participants s’est focalisée sur l’unique thème du jour, à savoir « Que signifie la laïcité ? ». C’est dans un cadre d’échange convivial entre le staff de l’Ong ‘’Je rêve, je ne suis pas seul’’ et les participants que ce thème a été débattu où de intéressantes contributions pour la stabilité et la paix ont été au rendez-vous. « Que signifie la laïcité ? C’est au tour de cette question que nous avons échangé avec les jeunes dans le débat d’aujourd’hui. Car, il est grand temps que nos comportements et nos vies quotidiennes changent parce que c’est à nous, la jeunesse de changer le future de notre pays. Nos parents font partie du passé et nous ne voulons plus de ce passé dans le futur. » a déclaré la fondatrice de l’Ong ‘’Je rêve, je ne suis pas seul’’.
Le projet porté par la jeune centrafricaine, la trentaine Zainab Djiwo Mansary, est grande vision axée sur la recherche de la paix et la reconstruction du tissu social en République centrafricaine depuis la dernière crise militaro-politique avec des prolongements confessionnels survenus dans le pays. Il vise, selon l’initiatrice à « Contribuer à instaurer la paix et la cohésion sociale dans le pays par la mise sur pied d’un cadre permanent d’échanges, de dialogue et de concertation intercommunautaire, en vue d’une réconciliation entre les groupes sociaux et les communautés religieuses dans la ville de Bangui et dans les 16 préfectures, ainsi qu’à l’étranger (France et les Etats-Unis d’Amérique) » Cet ambitieux objectif doit également contribuer à la réduction des conflits et des frémissantes tensons à travers une campagne de sensibilisation à la paix, en vue d’une cohésion sociale pacifique entre les communautés et ; de créer un espace pour développer un consensus sur ce qui est prioritaire à la base et l’aborder à travers la réconciliation et le développement communautaire à court, moyen et long terme pour accompagner les actions politiques du processus de paix en cours.
Placide Batawaligba, Anthropologue à l’Université de Bangui est l’un des participants interrogé à l’issue de l’atelier : « Nous avons beaucoup appris dans ces échanges. Nous sommes partis de causes des conflits tout en tenant compte des différents aspects des conflits qui sont multiformes et multidimensionnels. Ensuite, nous avons abordé avec tout le staff de cette Ong, les conséquences des conflits avant de terminer sur les moyens, non seulement de résolution, mais surtout de prévention de conflits. C’est la condition sine quoi non de la stabilité, de la paix et de la cohésion sociale. »
Faut-il rappeler que l’Ong ‘’Je rêve, je ne suis pas seul’’ a été fondée le 1er avril 2010 en Belgique par Zainab Djiwo Mansary. Le projet « Peace_paix_siriri_Camille LEPAGE_RCA : La promotion de la paix et la cohésion sociale en RCA » lancé samedi dernier sera suivi d’une journée de citoyenneté ; de formation d’une soixantaine de Médiateurs et ; le Renforcement des capacités des femmes.
Bangui, Fred KROCK Pour CNC
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