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Cameroun / RCA (Interview Exclusive) - Le Général Abdoulaye Miskine: «Les ravisseurs du maire de Lagdo sont des camerounais du Grand Nord et non des centrafricains»
Publié le lundi 3 aout 2015  |  Cameroon-Info.Net
Abdoulaye
© Autre presse par DR
Abdoulaye Miskine, chef du FDPC (Front Democratique Pour Le Peuple Centrafricain).
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Nous constatons que des groupes armés centrafricains continuent de s’attaquer à l’Est du Cameroun. Peut-on conclure que le processus de désarmement en RCA a échoué ?

Abdoulaye Miskine : On ne peut parler de désarmement dans un pays ou les dirigeants possèdent des groupes armés et les alimentent à des fins politiques et politiciennes. Faute d’une véritable politique de cohésion et d’unité nationale ; un désarmement volontaire est quasi impossible dans l’état actuel des choses.

Quand j’étais en détention au Cameroun la localité de Biti(Cameroun) faisait l’objet d’une attaque armée. Les autorités camerounaises ont automatiquement accusé notre mouvement le FDPC. Pour eux, l’objectif de cette attaque sur leur territoire était de réclamer ma libération. J’ai réagis en disant que ce ne sont pas mes hommes. Mais ils ne m’ont pas cru. Ils finiront par mettre la main sur les vrais auteurs qui sont des peulhs camerounais et des tchadiens qui sont par la suite transféré à la DGRE. Connaissant déjà les vrais auteurs, les autorités camerounaises n’ont jamais pensé depuis lors faire un communiqué pour nous blanchir laissant alors la population dans le flou totale. Ce qui n’est pas normal du tout. C’est la même chose avec le Maire de Lagdo et les 15 autres. Malgré la revendication ouverte des assaillants et les cris de détresse du Maire du Lagdo, les autorités n’ont toujours rien fait pour réparer le préjudice qu’ils nous ont causé en nous accusant très tôt innocemment.

S’agissant des attaques de l’Est du Cameroun par des groupes armés centrafricains ; je ne peux ni confirmer ni infirmer car n’étant pas au Cameroun ni en Centrafrique. Ce qui est sûr, la région frontalière avec le Cameroun est infestée de groupes et bandes armés dont des peulhs camerounais avec lesquels nos hommes ne cessent d’avoir régulièrement d’affrontements sur le territoire centrafricain. Nous avons suffisamment de preuves de ce que nous disons et avons même informé les autorités camerounaises.
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