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Centrafrique: L’ex-Séléka (FPRC) estime qu’il est impossible d’organiser les élections
Publié le lundi 10 aout 2015  |  Alwihda Info
Les
© Autre presse par DR
Les rebelles de la séléka
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Nous, Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) Ex-SÉLÉKA venons par ce communiqué de presse, présenter nos condoléances les plus attristées aux familles des personnes victimes de l’acte d’incivisme commandité et téléguidé par la Présidente de la deuxième transition Catherine Samba PANZA, son Premier Ministre Mahamat Kamoune, M. Charles Malinas Ambassadeur de France à Bangui et le Général Gaye représentant des Nations Unies à Bangui à la suite duquel l’échange des tirs entre les membres de la société civile et certain membre de la coordination politique du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) Ex- Séleka et les soldats des paix déployés en Centrafrique a causé des pertes en vies humaines.

Nous rappelons à chaque centrafricain, chaque centrafricaine et à l’opinion internationale que l’actuelle Présidente, Catherine Samba PANZA a dans ses prérogatives, la sécurité des personnes et de leurs biens. Avant de quitter le pays pour la Guinée Équatoriale, la Présidente Catherine Samba Panza a pris l’initiative de procéder à l’arrestation clandestine et nocturne de certain membre du FPRC qu’elle accuse gratuitement de délits alors qu’elle avait la possibilité d’agir en plein jour.

Elle doit être tenue pour seule responsable des conséquences d’un acte aussi irréfléchi qu’est l’arrestation d’un cadre d’un mouvement qui s’est engagé à contribuer au retour de la paix sociale sur le territoire national en signant les accords de paix de Nairobi.

Nous déplorons et dénonçons avec la dernière énergie, les manœuvres de Mme Samba à torpiller les efforts de paix engagés par la communauté internationale, à jeter un discrédit sur l’implication personnelle des présidents Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Urumu du Kenya, Idriss Deby du Tchad et miner la volonté des ex –Seleka et d’autres protagonistes à définir un autre cadre de l’exercice du pouvoir en Centrafrique.

Cet acte est une preuve supplémentaire que la Présidente Samba PANZA ne souscrit pas au processus de la recherche d’une Paix Durable en Centrafrique. Nous prenons à témoin tous ceux et toutes celles qui ont vécu les évènements du 2 août 2015 dont la seule responsable est bel et bien la personne qui a commandité l’arrestation clandestine et nocturne d’un cadre des Ex-Seleka, la Présidente de transition Samba PANZA. À ce titre, elle devra répondre de son acte et des conséquences qui en découlent.

Non seulement ce manœuvre dilatoire vise à créer la diversion et à biaiser le processus électoral en vue, la Présidente de transition cherche vois et moyen pour se cramponner au pouvoir. Nous demandons tout simplement sa DÉMISSION , elle a terminé son mandat et elle n’est plus légitime depuis le 10 juillet 2015, date fixée pour la fin de la deuxième transition.

Nous considérons, qu’il est prématuré voire impossible d’organiser les élections libres et transparentes en République Centrafricaine dans la situation actuelle du Pays. Les problèmes cruciaux et fondamentaux à la crise centrafricaine ne sont pas résolus bien au contraire. Le Forum de Bangui n’a rien donné, c’était un Forum de procès des Ex-SÉLÉKA et des Anti-BALAKA.

Les Ex-Seleka, les Anti Balaka, le gouvernement kenyan au plus haut niveau et la Société Civil ont signé les accords de Paix de Nairobi après 5 mois de discussion intense et affirment que rien ne les fera reculer et en appellent à la conscience de tous et de toutes pour le strict respect et l’application de l’esprit et la lettre des accords de Nairobi, n’en déplaise à la Présidente Samba et ses acolytes.

Fait à Birao, le 8 aout 2015
Le Bureau de la Coordination Générale du FPRC Ex-SÉLÉKA
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