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Le ministre de l’Education déplore la baisse de niveau et promet des pistes de solution
Publié le mardi 11 aout 2015  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Le Ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, M. Eloi Anguimaté
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Le ministre de l’Education nationale, Eloi Anguimaté, a déploré le niveau actuel des élèves. Selon lui, la baisse de niveau, dans les établissements scolaires, est due à la négligence et à l’irresponsabilité des parents, des manquements au niveau enseignants et la corruption. Un constat fait le weekend dernier lors d’une rencontre avec la presse. Le membre du gouvernement promet chercher des pistes de sortie, afin de garantir un avenir meilleur pour la Centrafrique.

« Il y a plusieurs facteurs qui interviennent dans ce problème de baisse de niveau. Il y a des parents qui ne se préoccupent pas de ce que font leurs enfant à l’école et au courant de l’année. (…). Certains parents attendent qu’à la fin des examens pour acheter ou négocier des notes, pour leurs enfants. C’est déplorable », a dit Eloi Anguimaté.

Il relève également des manquements du côté de certains enseignants, qui ont failli à leur devoir. « Un enseignant qui ne se dévoue pas à son enseignement, qui ne prend pas à cœur son travail quotidien auprès des élèves, est aussi coupable », a-t-il relevé.

« Les enseignants ne sont jamais à leur poste au temps qu’il le faut. Certains sont dans des établissements privés à longueur de journée et à la fin du mois, ils sont devant les banques, pour percevoir leurs salaires. A ce moment les enfants sont abandonnés », constate-t-il.

L’un des facteurs qui entraine la baisse de niveau, selon le ministre de l’Education nationale, est l’effectif pléthorique des enfants dans les salles de classe et les conditions du travail. Par illustration, le membre du gouvernement a cité les établissements scolaires comme école Benz-vi, Lakouanga, et Ngou-ciment où les enfants sont même dehors en train de suivre les cours, d’autres sont perchés aux fenêtres et certains sont à même-le-sol.

« Quels résultats pouvons-nous attendre de ces enfants. Changeons de mentalité, car nous sommes en train de plonger dans l’abime avec nos enfants », a martelé Eloi Anguimaté.

La même source promet de veiller cette année, à ce que les salles de classe soient réhabilitées, qu’il y ait d’équipement dans les écoles. « Ces écoles doivent avoir des documentations. Les kits scolaires sont pour des cas d’urgence », et que la capacité des enseignants soit renforcée.

C’est depuis les années 1993, que le système éducatif centrafricain, est perturbé suite aux années blanches répétitives que le pays a connues
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