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Deux choses pour comprendre la mise en garde contre Francois Bozizé
Publié le lundi 17 aout 2015  |  Centrafrique Libre
François
© AFP par DR
François Bozizé, ancien président
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Tout sujet qui touche à l’ancien président François Bozizé est toujours de ceux qui émeuvent le commun des mortels. Seulement pour déterminer les réelles intentions du peuple dans cet exercice, le compliqué prend la place du facile.

Il n’est de secret pour personne que les perturbations dont fait montre le président fondateur du parti travailliste Kwa Na Kwa devraient un jour ou l’autre susciter de réaction de la part d’un pouvoir légitime sinon transitionnel comme à l’heure actuelle. Lorsque sur les ondes de la Radio France Internationale François Bozizé se transforme en donneur de leçon pour la première organisation international la plus importante, qu’est l’ONU et que le peuple s’est laissé aller au silence, il ne s’agit pas d’un silence « acceptateur ». Il faut un retour dans le passé pour interpréter les sentiments profonds du peuple centrafricain quant au retour annoncé de François Bozizé.

Il a été normal et objectivement souhaité que la machine répressive du pouvoir actuel puisse être mise en œuvre depuis belles lurettes. Le peuple centrafricain sait qu’au nom de la cohésion sociale et de l’apaisement, la République se fait remplir de bras cassés dans les différentes sphères de l’Etat, des hommes politiques éternellement insatisfaits et des leaders de la société civile, se considérant comme le centre de gravité de toute la nation. Le temps de leur limogeage est peut-être sonné.

Il faut également lire le réveil du pouvoir de Catherine Samba-Panza sous le prisme du limogeage du Général sénégalais à la retraite, Babacar Gay, Représentation du Secrétaire Général des Nations Unies et Chef de la Minusca. Cette démission provoquée, véritable cheveu dans la sauce est en train de sonner le glas non seulement de la miséricorde apparemment infinie qui a caractérisé le régime actuel devant un certain nombre de perturbateurs de la République mais bien plus de donner un coup de pouce à la compréhension que l’on se fait de la lutte contre l’impunité.

In fine, le sens et l’argument sous-jacent de l’arrestation du leader du KNK si ils demeurent sains dans leur profondeur contribueront à faire de la République Centrafricaine un Etat de droit où les institutions fonctionneront dans la crainte des normes en vigueur et que le pouvoir judiciaire n’empiétera pas le pouvoir exécutif et les deux n’ont plus ne chercheront à se mettre au-dessus du pouvoir législatif.

Mais il est tôt de le dire tant nous savons que les élections à venir, se présentent comme étant celles des alliances contre nature, des unions sacrées autour des intérêts démocratiquement dangereux et j’en passe. Car après tout nous ne sommes que des dirigeants de la transition.

Mister
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