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Centrafrique : Le nouveau chef de la Minusca à Bangui
Publié le samedi 22 aout 2015  |  LNC
Parfait
© Autre presse par DR
Parfait Onanga-Anyanga nommé à la tête de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca)
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Nommé le 14 août dernier, Parfait Onanga-Anyanga, le nouveau chef de la Minusca, en remplacement du Général Babacar Gaye est arrivé ce vendredi à Bangui la capitale centrafricaine.
Déjà, mercredi dernier, le Général Babacar Gaye avait définitivement quitté la Centrafrique.
Babacar Gaye avait démissionné de son poste de chef de la Minusca, suite au scandale de viols présumés par des casques bleus. Scandale, bien que maladroitement étouffé, qu’il n’a pu endiguer.

Pour le gabonais Parfait Onanga-Anyanga, dès sa descente d’avion à Bangui M’Poko la première priorité est de :
“…de poursuivre l’excellent travail qui a été réalisé par mon prédécesseur et qui a été reconnu par le Secrétaire Général et le Conseil de sécurité. […] La République centrafricaine est face à des défis importants et nous n’avons pas d’autres choix que de bâtir sur les acquis. Il a ajouté ” les hommes passent mais les institutions restent.”
Tout en posant les perspectives, il a rendu hommage à son prédécesseur pour son excellent travailleur accompli, et “qui a été reconnu par le Secrétaire Général et le Conseil de sécurité.”
Par ailleurs, il a également évoqué les cas brûlant d’allégations d’exploitation et d’abus sexuels, et a assuré que ces dits dossiers faisaient partie intégrante du travail des Nations Unies.
“Il nous faut absolument nous attaquer à ce problème de façon fondamentale. Ce qui est en jeu, c’est l’éthique même de notre travail. C’est la dignité de l’homme qui est en cause ici”.

CHANTIER DEVANT LUI

Le voilà aux commandes pour les Nations Unies dans un pays toujours dévasté, et dont nul ne voit la sortie de crise.
Et même s’il a martelé la nécessité d’élections libres, justes, régulières, ouvertes et transparentes, il a bien conscient que ce ne sont que des mots.
Car la réalité du terrain sera rude.
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