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Le parti USD-COMODES de la prolongation technique et si Samba Panza et Nguendet démissionnaient avant terme, quoique la 3ème transition s’impose.
Publié le dimanche 23 aout 2015  |  Centrafrique Libre
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© AFP par ERIC FEFERBERG
Le président du conseil national de transition (CNT), Alexandre Ferdinand Nguendet
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La transition tendancieuse de SAMBA PANZA-NGUENDET est terminée; nous devons le savoir. La prolongation à fin décembre 2015 est une décision que l’on peut qualifier de politiquement correcte ; elle prépare à la sortie, alors faisons sortir les sortants !

La raison évoquée pour prolonger la Transition actuelle à fin décembre 2015, a pour but de permettre aux autorités de réaliser les élections selon le chronogramme fixé, ce qui, vraisemblablement est une mission impossible. Il n’y a pas d’élections en 2015. Même le fou du village vous dira, qu’il faut être fou pour croire à des élections ici en RCA en 2015.

Le contexte sécuritaire de la RCA ne peut pas permettre des élections crédibles, il nous faut un droit de votes à 90% sur le territoire. Aujourd’hui, après l’enrôlement sur la liste électorale on n’est pas encore à 50% de droit de votes. Nous centrafricains, nous voulons au sortir de ces élections être crédibles aux yeux des autres, que l’on nous considère comme un État ; et ce, nous ne voulons pas des élections bricolées pour paraître, sembler et demeurer.

Au fur et à mesure que les jours passent à Bangui, la Transition se tarit d’elle même. Elle n’a plus de ressources. Elle a perdu toute confiance auprès des centrafricains. Elle est totalement isolée des populations. La transition consume de l’intérieur, une fumée noire dégage une très forte odeur de gaz carbonique. La transition est carbonisée. La transition est au désarroi, elle corrompt partout pour exister, pour preuve on aurait stipendié les Conseillers au CNT afin d’obtenir leur vote sur la question des votes des réfugiés. Décidément, cette transition a quelque chose de diabolique, un gêne pernicieux : la corruption.

De la manière rocambolesque qui a permis la mise en place de la transition, on ne pourrait que s’attendre à tel échec. Encore un échec, notre pays n’a pas de chance. On vient d’échouer sur la transition comme quoi l’échec est génétiquement collé à notre destin ou bien ce sont ceux qui nous gouvernent qui portent en eux des gênes maléfiques ou seraient-ils génétiquement programmés.

On finirait par leur administrer désormais un vaccin « antigène d’échec » et un autre « antigène de la corruption » comme ça, on sera certain qu’ils vont se consacrer au progrès. Mais diantre ! Pourquoi, les centrafricains ne pensent-ils qu’à leurs intérêts et non aux intérêts de la collectivité ?

La fin de la transition est fixée pour le 30 décembre 2015. Cette transition ne peut que finir dans la peau affreuse du vampire parce qu’elle n’a pas été sérieusement constituée. Élaborée dans l’esprit des vainqueurs et pilotée de l’extérieur par plusieurs manettes, cette transition est une pseudo-transition aux intérêts troubles des Mafieux, des Trafiquants, des Compradors, des Truands, des Profiteurs prolixes de tout bord. Elle n’est pas une transition interne, elle est externe. Elle a écarté toutes les compétences que compte le pays et surtout elle a ignoré le contexte dans lequel sa mission allait se dérouler.

L’envie débordante du pouvoir et de l’enrichissement personnel et le manque de compétences à la base a porté cette transition à l’échec.

Centrafricains, nous devons nous rassembler maintenant pour préparer la 3è transition, très importante pour porter à nouveau le défi d’un retour à une vie normale en vue des élections plus éclatantes pour porter la RCA à une dimension de nation.

Nous répétons, la RCA ce pays qu’on néglige, veut aujourd’hui une consultation électorale dont les enjeux doivent dépasser les dimensions démographiques et topographiques. Nous voulons être à l’origine de notre changement. Nous voulons faire tomber par ces élections toutes les préjugées qu’on nous porte.

Pour cela nous devons de nous donner un droit de votes à 90% en vue d’établir un ÉTAT de droit en respect avec les principes essentiels qui font une démocratie. Et ça, nous devons absolument nous unir en emprisonnant toute division, en acceptant de vivre sous la seule contrainte de l’unité nationale.

C’est la transition pernicieuse de SAMBA PANZA et NGUENDET qui a échoué. Mais du nord au sud et de l’est à l’ouest, nous sommes capables de porter une correction à cet échec.



Robert ENZA, Entrepreneur politique.
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