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Presidentielle 2015: le vice president de l’ane Godefroy Mokanamade jette l’eponge
Publié le jeudi 27 aout 2015  |  Centrafrique Libre
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L’Agence Nationale des Élections est au bord de l’explosion. Son vice-président, M. Godefroy Mokanamadé a jeté l’éponge hier en fin d’après-midi. Si les raisons de cette démission n’ont pas été étalées sur la place publique, nous savions néanmoins que les relations entre les deux têtes de cette institution étaient exécrables.

Mokamanadé a-t-il été poussé à la démission?

N’a-t-il pas supporté le complot ourdi par la communauté internationale et les autorités impopulaires de la transition, qui autorise le vote des réfugiés centrafricains en violation de la convention de Vienne ?

A-t-il décidé de se démarquer de la malléabilité et de la flexibilité du président de l’ANE Dieudonné Kombo Yaya vis-à-vis de l’ambassadeur de France à Bangui M. Charles Malinas et les puissances occultes qui veulent imposer aux centrafricains leur candidat impopulaire connu de tous?

GM est -il sur les traces de l’ancien chef d’Etat major des FACA, le général Mobébou et l’ancienne Conseiller à la primature, et désormais candidate à la présidentielle Régina Konzi Mongot qui ont su briser le mythe centrafricain de l’avalement de la couleuvre, en démissionnant de leurs postes surtout que le sien était très juteux?

M. Mokamanadé ne souhaite-t-il pas porté le fardeau des élections bâclées qui se profile à l’horizon et les conséquences néfastes qui pourront en découler? Voilà autant de questions que l’on devrait se poser à l’approche du 18 octobre 2015, date prévue pour les élections centrafricaines de la dernière chance.

Inutile de rappeler qu’à moins de deux mois de ces foutues d’élections, qu’aucune candidature des challengers n’a été enregistrée. Il n’y a à ce jour aucune communication du gouvernement et de l’ANE sur le découpage électoral. Si à Bangui l’institution de l’organisation des élections a enregistré 350.000 électeurs, en provinces elle peine à enrôler, faute d’insécurité, des moyens financiers et logistiques, qui l’empêchent d’exercer dans les règles de l’art. A un mois et demi des élections législatives et présidentielles l’ANE n’est pas au point.

Le président de l’ANE M. Dieudonné Kombo Yaya dont un candidat sérieux à la présidentielle avait présenté comme le meilleur élément expérimenté et intègre que la RCA ait en matière d’élections, est actuellement déçu à l’instar de la majorité de la classe politique.

Tous lui reprochent son manque de vision, le train de vie élevé de l’ANE et sa propension à suivre à la lettre le dictat de la communauté internationale. Notons que le président de l’ANE DKY a, aux aurores de sa nomination repris le mot d’ordre de François Hollande comme une parole d’évangile. Le président français avait en effet annoncé la tenue des élections dans six mois après l’installation de la présidente Cathérine Samba Panza, comme ce fut le cas au Mali. Presque deux ans après, la RCA n’a toujours pas d’État et tous les fonctionnaires sont à l’abri à Bangui la capitale.

On reproche également au président de l’ANE le train de vie très élevé de son institution à l’heure où les caisses de l’État centrafricain sont vides. Non seulement il a imposé des voitures de luxe comme véhicule de commandement, M. DKY selon des informations dignes, se plaint d’avoir un salaire moins élevé par rapport aux présidents des agences des élections des pays voisins.

D’après les sources de l’ANE, le président Kombo Yaya crée souvent des missions inutiles à l’étranger, voyage toujours en première classe et est un grand consommateur de champagne et du bon vin. DKY était un mauvais casting pour la RCA, un pays où il manque de tout ? wait and see.
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