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L’ONU et les défis à relever en Centrafrique
Publié le jeudi 27 aout 2015  |  Radion Deke Luka
Parfait
© Autre presse par DR
Parfait Onanga-Anyanga nommé à la tête de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca)
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Les Nations-unies se disent déterminées à relever des défis en République Centrafricaine. Selon le nouveau représentant spécial de la Mission onusienne à Bangui, Parfait Onanga Anyanga, à l’occasion de la conférence hebdomadaire qu’il a personnellement présidé ce mercredi au siège de l’organisation, le premier objectif est d’établir d’ici la fin de 2015, des institutions démocratiques dans le pays.

« A toutes les autorités de la transition, j’ai renouvelé l’engagement des Nations-unies à ne ménager aucun effort pour traduire en succès les efforts de sorties de crise actuellement en cours , notamment en appuyant le processus électoral pour des élections libres, justes et inclusives, ouvertes et transparentes », a mentionné Parfait Onanga-Anyanga.

Toutefois, la protection des populations civiles, le rétablissement de l’autorité de l’État et de l’ordre constitutionnel demeurent le cheval de bataille de l’ONU en Centrafrique. « Les priorités de la Minusca restent les mêmes à savoir protéger les populations civiles, contribuer au rétablissement de l’autorité de l’État et appuyer le processus politique vers la fin de la transition et la restauration de l’ordre constitutionnel. Évidemment pour le faire, il faut qu’on tienne des élections démocratiques dans l’objectif d’établir des institutions démocratiques », a précisé l’onusien.

Sur les multiples cas de viols enregistrés dont sont accusés certains éléments de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga a demandé aux pays contributeurs des troupes ayant transgressé la convention relative au droit de l’enfant ainsi que les droits humains, d’enclencher des poursuites à l’encontre des soldats mis en cause.

« La politique de tolérance zéro en matière d’exploitation et d’abus sexuel doit être la clé de voûte de protection des populations, l’âme de notre mandat. Cette raison d’être doit nous guider dans nos relations avec ceux que nous sommes venus aider. Pour le Secrétaire général, cela veut dire mettre fin à la complaisance et à l’impunité. Protéger les civils est sacré et doit constituer un sacerdoce pour ceux qui en sont investis. Dans cette mission difficile mais exaltante, l’appui des États - surtout les pays contributeurs de troupe est indispensable afin que la responsabilité qui nous incombe et l’autorité investie aux États-membres forment un bloc cohérent pour prévenir mais sanctionner les abus ».
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