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Mouvement des magistrats en vue, Ghislain Gresenguet sur la sellette, qui pourra valablement lui succéder
Publié le samedi 29 aout 2015  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Mouvement des magistrats en vue, Ghislain Gresenguet sur la sellette, qui pourra valablement lui succéder
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Les feuilletons judiciaires se sont tellement multipliés sous cette transition et sous l’ère GRESENGUET que beaucoup en sont venus à se demander : « Justice, quel mal a-t-on fait en ton nom » ! « Dame justice, qu’as-tu fait de ta balance » ? Et s’il y a une prière qui est faite tous les jours dans ce pays, c’est de voir la fin de l’impunité arrivée. Autrement dit, il faudra que la répression des infractions se fasse et que la justice soit le dernier rempart du citoyen afin que même les commerçants qui inondent le corps de la magistrature se voient obliger d’arrêter eux-mêmes l’hémorragie.

Enième mouvement au sein de la magistrature…

Il y a trois principaux départements qui brillent par une instabilité institutionnelle durant cette transition. Il s’agit bien évidemment de la Défense, de la Sécurité Publique et de la Justice où Ministres, Directeurs Généraux et Hauts Cadres Supérieurs se changent et même se rechangent. Tout porte à croire à une bataille pour le contrôle des hommes et non de la machine, du moins des systèmes. Cependant, il y a par-dessus le marché, néanmoins nécessité d’un mouvement au niveau de la justice, car les dénis de justice, les fuites en avant et les dénégations sont devenus monnaie courante au sein du troisième pouvoir, le judiciaire.

S’il y a eu accumulation des faits, on notera tout de même, les derniers qui sont encore présents à l’esprit : l’arrestation manquée d’Haroun GAYE dont on dit que la mèche a été vendue depuis le Parquet de Bangui et la Primature, plusieurs évasions de prisonniers et la mort d’un autre au niveau de la Maison d’Arrêt de NGARAGBA, la libération du criminel Ousmane Mahamat Ousmane, la mise en liberté de Bertin NZENGOU, l’arrestation parfois irréfléchie de certains individus ou personnalités politiques, Michel Amine, Abdou Karim MECKASSOUA, Bertin BEA. Et justement, le feuilleton BEA a dépassé la limite de l’entendement au point que l’on s’est fait de sérieuses interrogations sur le lendemain de la chaine pénale en Centrafrique qui fait le vœu de renaître de ses cendres.

Si dans les provinces, à cause des conditions sécuritaires relevant de la situation sociopolitique et parce qu’il n’existe pas de prisons où garder les condamnés ou les poursuivis, Dame Justice est encore en congé, à Bangui, fort des efforts inlassables de la Communauté Internationale, il devrait exister un minimum de justice. Malheureusement, les populations n’ont récolté que déception, elles n’ont obtenu que trahison de la part de ceux qui sont nourris sur le dos du contribuable Centrafricain. Me Aristide SOKAMBI a l’air finalement de comprendre qu’il faut passer un coup de balai dans son entourage lointain et immédiat. Certainement que la pression de la Communauté Internationale notamment celle de l’ambassade de France et même celle des USA ont pesé dans le dossier. Encore quelques temps et les magistrats seront situés sur leurs prochaines affectations.

Les jours comptés du Procureur de la République…

Selon une source bien indiquée, dans le prochain mouvement des magistrats en vue, Ghislain GRENSEGUET jusque là Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bangui devrait être sauté de son fauteuil. Plusieurs faits lui seraient reprochés laxisme, inaction, complicité etc. Et tout cas, même les interventions de ses proches auprès de Dame Cathy pour le maintenir n’auraient pas su, nous a-t-on confié à la présidence.

Quel que soit lambda, Ghislain GRESENGUET partira du grand parquet de Bangui. Mais le problème n’est pas de le relever, car il n’aura été qu’un simple exécutant des « décisions venant d’en haut ». Bien sûr, il y a sa part de responsabilité. Le problème, c’est l’avilissement de la profession des magistrats durant cette transition qui a commencé avec Djotodia. On a vu le plus capé de nos magistrats Arsène SENDE trahir outrancièrement la profession. Tout se passe comme si pour vivre, les magistrats avaient oublié le serment qu’ils avaient fait pour se faire esclave des Gouvernants ou des hommes politiques.

En tout cas, pour assurer la carrière, les magistrats, à ce que l’on observe, devrait courber l’échine de honte devant le pouvoir. La présidence et les billets de banque avaient gagné leurs âmes et leur professionnalisme. Il y a bien sûr des cas d’exception. Sous la Ministre GAUDEUIL, Un Procureur Général a refusé de céder à une injonction qui consistait à arrêter un proche d’un accusé parce que le concerné était en fuite. Il a été sauté de son poste mais il aura préservé sa loyauté envers le serment qu’il a fait, son intégrité de magistrat.

Ainsi pour le parquet de Bangui, il ne s’agira pas de choisir encore un autre zinzin qui fera couler davantage à cause de son immaturité, le paquebot judiciaire en difficulté. Et comme il faut copier toujours les bons exemples, prenons exemple du parquet de Paris. L’affaire THALYS a révélé que le parquet de Paris a un procureur de la République qui n’a que les cheveux blancs. Autrement dit, c’est un homme d’expérience parce que Paris est une grande ville qui fait face à des criminels de grande trempe. Il en va de même pour Bangui qui rencontre plus en plus de grands défis parce que les criminels se remorquent en bande organisée. C’est la criminalité urbaine.
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