Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Le Parti USD-COMODES : la RCA, un pays sans défense ne peut connaitre la paix, les forces armées centrafricaines, c’est la solution finale.
Publié le samedi 29 aout 2015  |  Centrafrique Libre
Comment




On ne bâtit pas un ÉTAT sans une armée nationale, même la Suisse ultra-libérale a une armée et une défense. La réhabilitation des FACA est une exigence qui ne doit plus souffrir de questionnements.

La sécurité, l’ordre et l’autorité de l’État dont souffre notre pays sont de l’œuvre de l’armée. La sécurité, l’ordre et l’autorité de l’État ne seront restaurés qu’avec la force des FACA. Le rôle de l’armée est de s’organiser tous les jours dans l’aptitude de la défense du territoire et des populations.

La force de l’État repose essentiellement sur l’armée et une armée nationale. C’est l’armée qui est le gardien des institutions de l’État et des populations. Sur ce, il faut rendre opérationnels et dès aujourd’hui les FACA.

C’est à nous de défendre notre territoire et de protéger nos populations. Nous devons rétablir l’État et faire fonctionner ses institutions et cette question se doit d’être la préoccupation pour tous les centrafricains. Nous ne devons plus attendre l’extérieur quand nous parlons de la restauration de l’État.

Si une comparaison est à faire, la RCA ressemble aujourd’hui un lambeau de tissu. L’absence de notre armée est la principale cause de la difficulté de rétablir l’État. La MINUSCA ne fera rien, c’est une force tampon de dissuasion. Elle n’est pas là pour une opération militaire.

Le seul appel qui a été entendu dans le monde entier c’est l’appel du Général De Gaulle. Les forces étaient venues de tout côté et la France a été libérée. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. La MINUSCA qui devrait agir dans le sens de l’appel du Général De Gaulle, est une force d’observation, d’exploitation et pas de libération, c’est à nous de nous libérer, centrafricains !

Tout se passe comme si la MINUSCA est une force de parade et non de sécurité. Elle pavane dans les rues de Bangui, la MINUSCA domine la ville, elle est la « patronne » de la ville de Bangui, elle est là, elle entretient l’insécurité. On dira ceci, nous ne sommes pas là pour mourir pour vous, votre merde, à vous de vous démerder pour s’en sortir.

Tous les engagements de la MINUSCA qui nous ont été martelés dans la presse pour justifier l’envoi des casques bleus en RCA, sont restés sans effet. La résolution sur la sécurité est restée silencieuse comme un refus de ne rien faire ; dans ce cas, qui attendre d’autre !

Pendant ce temps, la MINUSCA assure mieux la sécurité des autorités de la transition et pas celle de la population. Le cortège de la Cheffe de transition est musclé, un bataillon en déplacement, ainsi que celui du Premier ministre.

A force de ne rien faire, les contingents de la MINUSCA se livrent désormais à des activités mercantiles de tout genre, elle fait du commerce, elle vend l’eau, des boites de conserves, des aliments et des boissons.

BABACAR GAYE est le gros poisson, lui-même devenu par la force des choses l’exportateur-minier « minuscarien » du diamant et de l’or centrafricains ; il en a fait les frais.

Aujourd’hui, il n’y a plus de question de différenciation de communauté sur notre territoire. Mais c’est l’absence de l’État et de l’armée qui est à l’origine de l’insécurité dans le pays.

Regardez ce qui se passe à Bambari, un petit groupe d’individus armés, sachant qu’il n’y a pas d’État, pas d’armée et qu’en plus la MINUSCA est une force d’observation, qui n’agit jamais, ils peuvent se permettre d’occuper une portion du territoire national et proclamer la république de LAZAWA PEUHL. Dans l’arrière-pays, les peuhls armés constituent le vecteur de l’insécurité. La population de Bambari est dans la brousse, on ne trouve pas à manger.

Leur jeu est une provocation. Leur jeu est une humiliation. Leur jeu n’a plus rien à voir avec la séléka.

Le peuple centrafricain a beaucoup souffert, autant mourir que souffrir; il faut que cela cesse, et nous n’allons pas quand même baisser la culotte pour demander la paix.

Centrafricains, mobilisons-nous pour les FACA afin qu’elle assure la sécurité à tous. Et les FACA, c’est nous-mêmes. Tant qu’on n’aura pas créé une force nationale, nous n’aurons jamais la paix, nous n’aurons jamais un ÉTAT. La sécurité est notre combat.



Robert ENZA, Entrepreneur politique.
Commentaires


Comment