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Centrafrique: ces chiffres qui plombent l’hôtel du centre
Publié le mercredi 2 septembre 2015  |  Centrafrique Libre
L`Hôtel
© Autre presse par DR
L`Hôtel du Centre de Bangui.
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Mal géré depuis des années, séquestré durant une année par les chefs de la Séléka qui l’ont transformé en leur baisodrome et leur cage, occupé gratuitement actuellement par plus de 5 ministres et des hautes personnalités dont la majorité est issue des rangs de la Séléka, l’hôtel du centre est au bord de la faillite. Centrafrique Libre a réussi à découvrir des chiffres qui datent de septembre 2014 au moment où M. Gomina, un cadre du ministère du tourisme assurait l’intérim à la direction de l’hôtel du centre. Ce dernier n’a été relevé qu’il y’ a seulement deux mois après avoir lancé un appel à la candidature pour le poste de Directeur général voulu par les principes de l’OHADA. C’est vous dire que ces chiffres sont aujourd’hui à la hausse.

Ces chiffres témoignent la nécessité d’un changement radical qui passe par la restauration de l’autorité de l’État et la promotion des femmes et des gens dignes aux plus hautes fonctions, afin de défendre les valeurs républicaines. Notons que la majorité des centrafricains et étrangers qui squattent actuellement dans cet hôtel sont proches de Mme Samba Panza, de son PM Mahamat Kamoun ou en un mot de la mafia qui s’est plus développée dans ce pays depuis le départ de François Bozizé.

1,4milliards de Fcfa, c’est la somme que l’hôtel du centre devait à l’État centrafricain en novembre dernier. Cette somme correspondait aux arriérés des dettes fiscales, de la contribution foncière, de la taxe sur la valeur ajoutée et l’impôt minimum sur les sociétés et la contribution au titre du développement social. Cette somme est la totalité des dettes de l’hôtel du centre en vers l’État centrafricain depuis 1985

1,7milliards de Fcfa, c’est la somme qui correspondait à la hauteur des créances que l’État devait à l’hôtel du centre. Aujourd’hui il faut revoir cette somme à la hausse car les clients véreux dont certains seraient pris en charge par la présidence, la primature et quelques sociétés privées para étatiques notamment l’ART( Agence de la régulation des télécommunications) sont toujours présents dans cet hôtel.

44, c’est le numéro de la chambre d’un mauvais client.

7257280F, c’est la somme que ce mauvais client devait à l’hôtel du centre en septembre 2014. Ce dernier y a séjourné plusieurs mois sans gêne, il ne possédait ni une prise en charge, ni une garantie de paiement et encore moins un deposit.

216, c’est le numéro de la chambre d’un autre touriste controversé.

8.936000 FCFA et 10320380 CFA, c’est l’ardoise qu’il devait au titre de l’occupation de la chambre 216 en septembre dernier. Il avait continué à y séjourner sans que le DG Gomina l’ai rappelé à l’ordre ou prévenu l’inspection général d’ État ou le contrôle général des entreprises para publique.

1.660880 Fcfa, c’est le salaire que percevait l’ancien DG par intérim de l’hôtel du centre M. Gomina

300.000Fcfa, c’est le montant que la comateuse caisse de l’hôtel du centre remettait au DG pour la fourniture mensuelle du carburant. Il habiterait pourtant à moins de 5 km de son lieu de travail.

100.000FcFA par mois, c’est le montant qui était destiné à l’achat des crédits téléphonique du DG

12.673292FCFA, c’est le montant que l’hôtel du centre doit à la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale au titre des arriérés des cotisations sociales.

322.000FCFA, c’est l’émolument que l’ancien directeur de l’hôtel du centre touchait lorsqu’il était haut fonctionnaire au ministère du tourisme. Il avait cumulé ce salaire avec ses indemnités mensuelles à la direction de cet hôtel.

363.050FCfa, c’est la somme qui correspondait aux avantages en nature que percevait mensuellement l’ancien DG de l’hôtel du centre lors de ses 4 premiers mois de fonction, c’est-à-dire de juin à septembre 2014,période que nous pouvons prouver avec des documents probants.
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