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Centrafrique : 3 militaires congolais accusés d’avoir eu des rapports sexuels avec des jeunes femmes
Publié le jeudi 3 septembre 2015  |  Centrafrique Presse Info
Des
© Autre presse par DR
Des casques bleus
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La République démocratique du Congo (RDC) a envoyé des responsables des FARDC à Bangui en Centrafrique pour enquêter sur les accusations de viol contre ses casques bleus envoyés dans ce pays dans le cadre de l’opération de maintien de la paix.

Trois militaires du contingent congolais de Bambari en Centrafrique sont accusés d’avoir eu des rapports sexuels avec des jeunes femmes, dont une mineure. C’est depuis vendredi 28 août dernier soir que la délégation congolaise envoyée sur place par les autorités congolaises est arrivée à Bambari, rapporte Radio France Internationale (RFI).

L’affaire remonte le 18 août dernier lorsque l’Organisation des Nations unies (ONU) envoie une note à Kinshasa lui signifiant que trois de ses casques bleus sont accusés de viol. La RDC a 10 jours pour ouvrir une enquête.

Dans sa note, l’ONU précise que cette affaire est la quatrième du genre et brandit des menaces sorties des sanctions si rien n’est fait. Cette note pour le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwanba, à prendre immédiatement ses responsabilités en dépêchant à Bambari en Centrafrique un général de brigade, en qualité d’avocat général de forces armées et trois autres enquêteurs dont un colonel et deux majors.

Tolérance zéro

Le Ministre Alexis Thambwe Mwamba va plus loin en promet tant des poursuites judiciaires contre les présumés violeurs si les accusations sont avérées. Une démarche saluée par la Minusca, par la voie de son chargé de communication, Myriam Dessables, Pour elle, cette enquête illustre la politique affichée par l’ONU de tolérance zéro en matière d’exploitation et d’abus sexuels.

« Ce qu’il est possible de faire, on le fait, affirme Myriam Dessables, surtout pour la protection des victimes. Le siège des Nations unies à New York, continue et particulièrement ces jours-ci - je crois que ce n’est un secret pour personne – de mettre une pression sur les Etats membres, pour qu’ils mènent à bien les investigations, et qu’ils aillent jusqu’au bout des processus de justice pour les cas concernés.

Aussitôt l’enquête terminée, les enquêteurs congolais ont l’obligation d’en transmettre le résultat au siège des Nations unies.
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