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Académie des Sciences d’Outre-Mer Paris. Texte de la Conférence de Marie-Reine Hassen « Pour arrêter l’anarchie et rétablir un état de droit en République Centrafricaine »
Publié le lundi 7 septembre 2015  |  Afrique News Info
Marie-Reine
© Autre presse par DR
Marie-Reine Hassen, Ancien Ministre, Présidente du MRC.Centrafrique
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Académie des Sciences de l’Outre-Mer, Paris 14/01/2015, devant un public de qualité, Marie-Reine Hassen expose ses solutions pour un retour à l’état de droit et s’inquiète des conséquences éventuelles des décisions de la Communauté Internationale. Aujourd’hui ses craintes se sont malheureusement justifiées.

EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

ACADEMIE DES SCIENCES D’OUTRE- MER, Paris le 16 janvier 2014

Marie-Reine Hassen

Ancien Ministre, Présidente du MRC.Centrafrique

1 – SITUATION ACTUELLE

Au moment où je vous parle, la situation à Bangui reste confuse et tragique. Le Président autoproclamé Djotodia a démissioné. Le Conseil National de Transition dominé par les membres de Séléka est à l’oeuvre, avec le consentement et la bénédiction des Etats de la Région d’Afrique Centrale. Cet organisme illégitime devrait désigner un president de la transition dans les 15 jours à venir. Nous sommes a la veille d’un nouvel échec.

En effet, en cinquante ans, ce pays d’environ 3,5 millions d’habitants a une histoire jalonnée, depuis l’indépendance, de soubresauts politiques. Il n’a connu que dictatures, déstabilisations, coups d’Etat, crises politico militaires à répétition, rebellions et guerres civiles, qui ont fortement perturbé la paix civile et la sécurité intérieure, entraînant une instabilité institutionnelle et conjoncturelle défavorable à son développement. Par la faiblesse des gouvernements dans ses régimes successifs, la RCA est restée un pays fragile que de nombreux observateurs qualifient d’ « Etat Fantôme ». Les violations des droits humains, la dégradation de la situation humanitaire et les violences restent constantes. La moitié de la population était déjà affectée de manière constante par les violences cumulées des rebelles, des bandits et des forces gouvernementales. Et tout cela avec une impunité totale. Même la capitale Bangui n’était pas épargnée. Les infrastructures essentielles, routes, réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement, avaient tout simplement disparu faute d’entretien et d’investissements. La santé et l’éducation étaient en ruine. La situation politique et socioéconomique, ainsi que les conditions de sécurité étaient des plus alarmantes.
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