Société
L’eau potable se fait rare dans le village Bosssongo
Publié le jeudi 17 septembre 2015 | RJDH-Centrafrique
© Autre presse par DR
L’eau potable devient rare dans la ville de Baboua |
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L’eau potable devient rare dans la ville de Baboua |
Les habitants du village Bosssongo rencontrent des problèmes d’accès à l’eau potable. Cette ville de six mille habitants ne compte qu’un seul forage. Pour accéder à l’eau il faut parcourir 4 à 5 km. Une situation qui pousse la population faire usage des eaux impropres de la rivière.
Une habitante du village Bosssongo a expliqué que « Nous avons de la peine à avoir de l’eau potable. Pour avoir accès à l’eau, il faut se rendre au forage et passer environ 5 heures du temps. Vu toutes ces difficultés, nous sommes obligés parfois d’utiliser les cours d’eau qui sont plus proche de nous pour la cuisine ».
Un autre habitant croisé au marché a précise « qu’ils habitent à 4 km du village Bosssongo. Cette distance a fait qu’ils n’ont pas la possibilité de se rendre tous les jours au point d’eau d’où nécessité d’utiliser la source qui est proche malgré les conséquences désastreuses sur la santé ».
Gaston Kolongo chef de groupe a confié au RJDH que « des ONG sont venues faire le constat et ont promis de venir implanter 4 forages dans la localité. Mais rien n’est encore fait ».
Malgré les séries de sensibilisation sur l’hygiène et assainissement, la plupart des habitants utilisent les cours d’eau, même si l’eau c’est la vie il faut utiliser la bonne qualité d’eau pour la santé, a fait savoir Tatiana Nadège Koe, responsable de la maternité de Bosssongo.
Les habitants du village Bosssongo appellent les humanitaires à venir installer les forages dans leur localité.
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