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Centrafrique : ils démolissent une clôture de m. Dondra sans une décision judiciaire
Publié le vendredi 18 septembre 2015  |  Centrafrique Libre
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Décidément cette transition controversée ne finira pas de nous étonner avec ses méthodes dignes d’une république bananière. Alors que l’État failli de la RCA et officieusement sous-tutelle devrait en principe ne posséder que dix ministères importants avec des ministres compétents et intègres pour évacuer les dossiers urgents et préparer un véritable retour à l’ordre constitutionnel, le gouvernement de Kamoun possède 32 ministères dont le département de l’Urbanisme, et continue de briller dans son amateurisme.

Contre toute attente et comme dans un film de western, des passants ont surpris le 11 septembre , en pleine journée des hommes avec des grosses masses dans leurs mains, en train de démolir une partie du mur d’une concession de M.Henri Marie Dondra, Directeur général du Fond africain pour la Garantie et la Coopération Économique et président d’honneur du mouvement Les Réfondateurs centrafricains. La scène a eu lieu à côté du tennis club de Bangui à quelques mètres du bâtiment de l’ambassade de France.

Selon des sources dignes, l’intéressé reconnait qu’en s’alignant sur les limites du tennis club de Bangui, un débordement de deux mètres a été relevé. Mais là où le bât blesse c’est que ces fameux agents du ministère de l’urbanisme ont agi sans ordonnance d’un juge et ont seulement visé le domaine de HMD qui n’était visiblement pas le seul dans cette situation, d’après nos informations.On ne peut démolir une clôture que sur une décision judiciaire.

Mais à force de jouer au Rambo ou en voulant peut être salir ce digne fils de la RCA intègre dont la réussite sur le plan professionnel ne peut qu’attiser la haine et la jalousie, les casseurs et leurs commanditaires tombent dans l’illégalité. Il ne serait donc pas étonnant que M. Dondra saisisse la justice pour tirer cette affaire au clair.

Autre élément à ajouter à ce triste dossier, cet acte délictueux et barbare a été exécuté par le ministère de l’Urbanisme qui ne devrait en principe que se préoccuper du plan cadastral de la ville. Sauf erreur ou méconnaissance du fonctionnement des règles administratives de la RCA, c’est en toute logique le ministère de l’Habitat qui est habilité à trancher ce genre de litiges. C’est donc possible qu’il ait un chevauchement des rôles de ces départements frères dans cette affaire.

Centrafrique libre met à votre disposition la réaction d’un expert centrafricain du domaine de la construction, des Travaux publics , de l’habitat et de l’Urbanisme qui est proche de la réalité : «En cas de litige le propriétaire plaignant se manifeste en justice pour que soit désignée, une équipe d’expertise avec un huissier et un géomètre expert qui se doivent de convoquer les parties concernées par le litige, en l’occurrence le propriétaire privé et la Mairie (propriétaire des ouvrages publics) pour ce cas de figure .
Il sera question de vérifier les implantations et les limites de propriété afin d’établir les conclusions qui serviront plus tard à l’établissement d’un PERMIS DE DÉTRUIRE.»

Dans le cadre cette démolition, le ministère a fait fi des règles élémentaires du droit. Est-ce parce que de Dondra est de plus en plus plébiscité par une frange non négligeable de la population centrafricaine ,notamment la jeunesse qui ne veut plus subir les caprices des éléphants immatures et inconscients, qu’il donne des sueurs froides à ces incompétents, pilleurs et sanguinaires, qui pensent détenir le titre foncier de la RCA ?

N’est-ce pas là une tentative d’intimidation pour décourager HMD à investir dans son pays et laisser la place aux éternels politicards corrompus qui préfèrent traquer les nationaux et favoriser l’acquisition des parcelles aux prédateurs étrangers notamment les libanais qui contrôlent désormais le centre-ville de Bangui ?

Pourquoi la mairie de Bangui et les trois ministères qui s’occupent des infrastructures publiques laissent le groupe Rayan installer une décharge à ciel ouvert devant sa clôture en face de BAMAG au vu et au su de tous les passants ?

Nous sommes bien en Centrafrique, le pays de tous les paradoxes
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