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Le Parti USD-COMODES : pour un minimum de securite avant les elections, alors les FACA
Publié le samedi 19 septembre 2015  |  Centrafrique Libre
Les
© Autre presse par DR
Les Forces armées centrafricaines (FACA)
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Tenir ces élections dans les conditions d’insécurité actuelles, signifierait qu’on l’aurait accepté que l’insécurité s’installe, et on aura ainsi contribué nous mêmes à l’organisation de la destruction de l’avenir du pays. « Les élections, ce n’est pas pour autant qu’on aura solutionné tous nos problèmes et la question de l’insécurité et mis fin aux les souffrances de nos populations comme par la magie. Des défis, tous, complexes nous attendent après ces élections au risque de nous perdre à nouveau en conjoncture et en conjecture. Mais, des élections tenues dans un minimum de sécurité, gagnerait en confiance et un gage pour l’avenir », dixit Robert ENZA.



Jamais un pays sans armée, sans défense nationale ne peut connaître la paix, encore moins prétendre instaurer un ÉTAT. Cette pensée ne souffre d’aucun avis contraire. L’insécurité est là, elle est d’aplomb. Des régions comme OUHAM, OUHAM PENDÉ, NANA GRIBIZI, BAMINGUI BANGORAN, KÉMO, OUAKA sont profondément infestées et des populations gravement impactées et offusquées.



Très troublant c’est cette frange de nos populations, les peuhls qui sont devenus le vecteur de l’insécurité dans ces régions. Les peuhls veillent dans ces régions comme un territoire conquis face à une piètre présence de l’État s’il en existe. L’arme en main et pour se faire, il faut trouver en face une force les antibalaka et ainsi l’insécurité est tout le temps animée.



On pourra dire que les peuhls et les antibalaka sont les ouvriers de l’insécurité. Il est inimaginable de voir des hommes en armes qui dorment des nuits et des jours dans la brousse pour aucune cause véritable. Des forces de mal. Ils ont établi des check points et ils contrôlent les entrées et les sorties des terrains qu’ils occupent. Ils attaquent par surprise où ils tendent des guets-apens à leurs victimes.



Personne ici en RCA ne peut prétendre se déplacer à sa guise, même à Bangui ; la peur est dans le ventre. Rien de plus stressant, de plus déstabilisant mentalement que la peur, la peur de mourir atrocement.

L’ONU dans le contexte de cette crise insécuritaire de la RCA qui change à chaque fois de mode d’opératoire sur le terrain, l’ONU est incapable. L’ONU n’est pas apte à s’impliquer dans une recherche de solution véritable. L’ONU est une force de parade et non de défense ; des salariés en tenues militaires payés pour jouer la fanfaronnade de l’ONU. Qui de ce monde ne connaît pas la pantalonnade de l’ONU. Tout ce qu’on connaît de cette organisation mondialiste c’est son taux indéfectible d’échec dans les opérations de maintien de la paix dans les régions où la paix manque aux populations.

Incroyable mais vrai, ce que nous vivons ici, ne ressemble pas à un gouvernement, à un pays. Sous un silence de velours, le pays est disloqué et fragmenté ; les différentes régions vivent sans communications et sans échanges véritables. Bangui est isolé de l’arrière-pays. Avec la dislocation par régions, les centrafricains vivent comme dans des camps de concentration. Et les camps sont contrôlés par des milices peuhls et antibalaka.

L’insécurité est la palissade de l’enclos qui permet de confiner les populations dans les camps de concentration. Dans les camps, les centrafricains se battent pour vivre, ceux qui sortent de leur camp, prennent des risques élevés ; après tout il faut vivre et pour vivre, il faut prendre des risques ; les accidents relatifs aux risques sont des plus mortels. Les populations sont exposées à tout malheur, à tout risque, elles ne pourront rien y faire en face ; des populations affaiblies par une transition balourde dominée par une insécurité qui tue dans le silence.

Elle tue nos populations par des facteurs insoupçonnables, tels que la maladie, la faim, l’inactivité, le chômage, l’errance, le désœuvrement, la prostitution, les viols, la mendicité, la prise de risque cause des accidents mortels, etc. Les populations les plus vulnérables meurent par dizaine. Le samedi à Bangui c’est le jour des cérémonies d’inhumations.

Sans l’armée française, la RCA serait devenue un champ de guerre des chenapans, des coupe-jarrets, des criminels. La RCA serait partagée entre la RDC, le Congo Brazzaville, le Tchad, les Soudans et le Cameroun, elle disparaitrait ; voilà ce qui devrait se produire. Dieu merci, ce scénario n’est plus possible.

Nous ne voyons pas comment nous tirer de cette merde, les FACA appuyées par l’armée française peuvent nous ramener l’ordre.
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